Ce soir, le stade de Paris Congo a été pris d’assaut par une foule nombreuse composée de fans, de membres de la famille biologique et politique de l’artiste Ray’s Kim, ainsi que de nombreux artistes venus lui rendre un dernier hommage. L’événement, organisé pour saluer la mémoire de celui que l’on surnommait « la voix des sans-voix », avait débuté dans une ambiance empreinte d’émotion, marquée par une prestation de ballets traditionnels.
Cependant, la soirée a été brutalement interrompue. Des éléments des forces de défense et de sécurité mixtes ont fait irruption au stade, qu’ils ont rapidement encerclé. Ils ont exigé la présence des membres du comité d’organisation ainsi que celle du directeur du stade, affirmant ne pas avoir été informés de la tenue de cette manifestation.
Après de longues discussions, les autorités ont ordonné la suspension de la veillée, invoquant l’absence de notification officielle auprès des instances compétentes. C’est la seule justification avancée. Pendant ce temps, la tension est montée d’un cran : des gaz lacrymogènes ont été lancés dans la foule, provoquant la panique et l’indignation générale, sous le regard impuissant des organisateurs.
Au moment où nous rédigeons ces lignes, le stade est en cours d’évacuation. Plusieurs personnes ont été incommodées par les gaz, tandis que d’autres, submergées par la colère, ont exprimé leur frustration. Un participant a crié dans la foule : « Même mort, on ne peut pas le pleurer ? C’en est trop ! » fin de citation.
