Politique

Saleh Kebzabo du côté de la société civile

Saleh Kebzabo du côté de la société civile 1

Saleh Kebzabo du côté de la société civile

Saleh Kebzabo, président national de l’Undr, par ailleurs chef de file de l’opposition  politique a fait une déclaration à son domicile  relatif  à l’accord Tchad/Glencore et l’attitude répressive de la police ce vendredi 2018.

Le chef de file de l’opposition dans sa déclaration fait mention des problèmes que traverse le pays et l’annonce d’un Protocole d’accord entre le Tchad et Glencore. Il dit constater qu’à la lecture du document, les informations essentielles relatives au montant de la dette et au nouveau taux concédé ne sont pas évoquées. « Le gouvernement est mal fondé d’affirmer que la loi de finances 2018 se poursuivra et que son exécution n’en souffrira point », déclare Kebzabo. Pour le président de l’Undr, le dossier Glencore ne sera jamais fermé lorsque que la totalité des prêts qu’elle a accordée au Tchad ne sera pas dévoilée.

La crise qui frappe de plein fouet le Tchad et bien d’autres sujets préoccupent le chef de file de l’opposition. Depuis la présidentielle de 2016, les tchadiens vivent une situation douloureuse. «A peine investi le 08 aout 2016, le nouveau président a tout honte bue, impulsé, les fameuses 16 mesures de triste mémoire qui ont précipité le pays dans le gouffre », dénonce-t-il. Les décisions de la baisse drastique des salaires et des taxes en cascade à l’appui de l’économie sont illégales et antisociales. Pour Kebzabo, elle porte atteinte au pouvoir d’achat des tchadiens. « Le gouvernement n’a pas compris le problème que vivent les tchadiens. Ce problème est structurel et endémique ». Car selon lui, «il ne sert à rien de faire l’autruche en octroyant que on peut résoudre ces problèmes sans leur trouver une solution globale, sur le plan économique, financier et politique ».

Relevant les caractérises et handicaps de l’administration tchadienne, Saleh Kebzabo souligne que le système est entaché des poids insupportables par un pays aux abois « l’armée nationale aux effectifs pléthoriques et incontrôlée, volontairement déstructurée, super équipée pour une vocation extra nationale injustifiée, la fonction publique tchadienne a connu plusieurs contrôles d’effectifs sans aucune mesure d’assainissement n’a jamais été réussi », précise le président. 

Face à l’impasse, le président est absent et racle les fonds du trésor pour des missions improductives, la population git dans la misère, la faim et la maladie dominée par les interdictions de manifester ainsi que la répression sauvage par les forces de l’ordre, « les tchadiens en ont marre de ce régime et disent que Deby : « ça suffit », « liyina » et lui diront bientôt « Va-t’en » déclare-t-il. De ce qui précède, Saleh Kebzabo dit être aux cotés des démunis et invite à une unité d’action de toutes les forces vives pour sortir  le Tchad de l’impasse.

Nguelsou balgamma