Après le verdict prononcé par le président de la chambre spéciale libérant, Monodji Olivier et ses codétenus, les organisations faitières des journalistes indiquent que la loi a été dite, mais le collectif des avocats de la défense promet faire appel.
Misent en liberté pour bénéficie de doute, selon le président de la chambre spéciale du tribunal de grande instance de N’Djamena, après plus de 4 mois de détention pour l’intelligence avec une puissance étrangère, les organisations faitières des journalistes se disent soulager.
Selon le président de l’Union des journalistes Tchadiens Abbas Mahmoud, cette décision de justice est accueillie par un sentiment de joie de et soulagement. « Cette libération ne doit occulter le travail des journalistes Tchadiens », souligne-t-il. Il appelle les journalistes à maintenir cet élan de solidarité.
« C’est soulagement, parce depuis leur incarcération nous avons demandé leur libération parce que au fond y’a rien», a ajouté le président du patronat de la presse Tchadienne, Allahodoum Judas. Il poursuit qu’il y a quelque chose regretté parce que les confrères ont passé plus de 4 mois en détention sans aller dans leurs rédactions.
Allahodoum Judas, interpelle le pouvoir public a traité les journalistes selon la loi qui leur régie et non selon le code pénal parce que, ce que les confrères avaient fait était dans l’exercice de leur fonction de journaliste.
Quant aux avocats de défense de Monodji Olivier et ses codétenus, par la voix de Me Alain Ndilyam, promettent faire appel pour le verdict parce que, leurs clients ont été libérés pour bénéfice de doute. Ils estiment qu’il n’y a pas de doute et que leurs clients doivent être libérés purement et simplement pour une infraction non constituée.
Lobey Bab Sidick