Dans le cadre du projet ‘‘Renforcement de l’alerte précoce à base communautaire pour l’anticipation des aléas agro climatiques et la sauvegarde des moyens d’existence et la sécurité alimentaire des ménages vulnérables au Tchad, l’Organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) a organisé le 29 mai 2025 un atelier de plaidoyer pour l’institutionnalisation du système communautaire d’alerte précoce et réponse aux urgences au Tchad.
Cet atelier marque une étape cruciale : « celle de la réflexion collective autour de la pérennisation du dispositif SCAP-RU. Notre ambition partagée est claire : faire en sorte que ces structures communautaires, qui jouent un rôle central dans le système d’alerte précoce national, soient intégrées durablement dans les dispositifs institutionnels et budgétaires du pays », indique le représentant de la Fao au Tchad Aristide Ongone Obame.
Selon Aristide Ongone Obame, cet atelier permettra de : se familiariser avec les systèmes d’alerte précoce communautaires existants, notamment le dispositif du Sisaap (Système d’information sur la sécurité alimentaire et l’alerte précoce) ; capitaliser les résultats et les enseignements du projet pour alimenter les réflexions sur l’extension et l’institutionnalisation du modèle ; analyser les forces, faiblesses et perspectives du dispositif SCAP-RU avec l’ensemble des parties prenantes ; élaborer une feuille de route partagée, identifiant les actions concrètes à entreprendre pour assurer la durabilité du système, y compris son ancrage dans les cadres réglementaires, son financement public et son articulation avec les autres systèmes d’alerte existants. « Cette rencontre vise également à encourager une dynamique de dialogue interinstitutionnel et multisectoriel, essentielle pour garantir la cohérence, la complémentarité et l’efficacité des interventions futures en matière d’alerte précoce et de réponse anticipée », ajoute-t-il.
