Le ministère de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat et l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) ont organisé ce mardi 29 avril 2025 à la conférence épiscopale du Tchad, une séance avec les chefs traditionnels et autorités coutumières.
Financé par l’ambassade des Pays-Bas au Tchad, le projet « Améliorer gouvernance foncière locale au Tchad » est mis en œuvre par le consortium Oxfam, Kadaster International et la Fao pour une période du 1er mai 2024 au 31 janvier 2027. Ce projet pour objectif global d’améliorer la gouvernance foncière dans deux zones pilotes : Linia et le 7e arrondissement.
Selon le président du Haut conseil des collectivités autonomes, Tamata Didingar, la propriété foncière se résume au droit d’usage et la terre est une ressource sacrée, communautaire, inaliénable et qui ne peut être la propriété exclusive d’un individu. « L’accentuation des conflits foncier en milieu urbain et rural montre bien que la gouvernance foncière est en crise avec des conséquences qui touchent des producteurs ruraux », ajoute Tamata Didingar.
Le chargé de la politique à la Fao au Tchad Mamoudou rassure que son institution continuera à appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre des réformes foncières.
Cette séance qui durera deux jours, réunis les chefs traditionnels et autorités coutumières venus de tout le Tchad.
