Le 5 février dernier, le Bureau Formation, Entraînement et des Sports de l’Etat-Major des Armées en partenariat avec l’Ambassade de France à Bangui a organisé un test pour les soldats centrafricains qui souhaitent entrer dans les académies militaires françaises : Saint-Cyr, EMIA, EMS et l’Ecole de Commissariat.
Ces nouvelles de tests et de la formation des soldats par l’armée française suscitent des réactions par rapport aux taux élevés de désertion parmi les soldats africains. Il convient de mentionner que la formation des soldats centrafricains par les instructeurs français n’avait peut-être pas permis de lutter efficacement contre les groupes armés. Face à cette attitude beaucoup d’observateurs se demandent si cette formation est d’un faible niveau et de facture ? Car l’objectif est d’assurer la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire centrafricain.
Mais déjà, il faut rappeler que les troupes françaises sont expulsées depuis quelques mois dans certains pays africains tels que le Mai, le Niger, le Burkina, le Tchad etc. Ce qui a amené peut être Paris à se tourner vers les programmes culturels à travers des activistes et différentes organisations. Paris s’active à Bangui tant sur le plan militaire que social et influence le territoire. Etant donné que la France a rompu en son avec la RCA en raison des liens étroits entre les autorités centrafricaines et Russes. Malgré tout la Centrafrique poursuit le renforcement de ses relations avec le Pays de Poutine dit-il pour améliorer ses conditions de développement.
Sinon à ne pas oublier aussi que la RCA est une ancienne colonie française et que le gouvernement centrafricain la tient à l’œil aujourd’hui pour sa souveraineté sur tous les plans. Mais l’échec de la France sur le plan militaire reste notoire. Ce qui emmène plus des centrafricains à se s’interroger si c’est raisonnable de faire confiance à cette formation ?
Mamady T.