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Présidentielle au Tchad: le médiateur de la république appelle les citoyens à « un vote responsable »

Présidentielle au Tchad: le médiateur de la république appelle les citoyens à « un vote responsable » 1

Saleh Kebzabo, médiateur de la République, a fait ce 5 mai 2024, une déclaration relative à l’élection présidentielle du 06 mai. Il a salué le bon déroulement de la Campagne présidentielle et a appelé les citoyens a exercer leur droit de vote « dans le respect mutuel et dans la tolérance ».

Le médiateur de la République a salué la maturité politique et le sens de responsabilité des 10 candidats en lice pour la présidentielle qui selon lui, ont,  durant 21 jours  présenté leurs projets de société aux tchadiens  dans toutes les provinces sans aucun incident remarquable. «  Dans cette même lancée, je voudrais  vous demander de maintenir cette culture démocratique pendant et après le scrutin »,a souhaité Saleh Kebzabo. Pour lui, les tchadiens doivent prouver  au monde que le Tchad est un havre de paix.

Pour le scrutin qui a débuté ce matin, le médiateur appelle les tchadiens à exercer librement leur droit de vote « dans le respect mutuel et la tolérance ». « Nos différences ne doivent pas être source de division , mais une richesse qui contribue a l’enrichissement de notre démocratie. Ensemble, faisons preuve de maturité politique en respectant les résultats qui sortirons des urnes. C’est ainsi que nous pourrons consolider la paix et la démocratie dans notre paix »,a estimé Saleh Kebzabo.

Aux candidats et médias, le médiateur rappelle que seule, l’Agence Nationale de Gestion des Elections est autorisée à publier les résultats provisoires et le Conseil Constitutionnel, les résultats définitifs. «  Je les exhorte donc, à éviter de diffuser des résultats non officiels, car cela pourrait semer la confusion et compromettre l’intégrité de l’élection et inciter aux troubles », dit-il avant de conclure que, «  la transparence et la légitimité des élections sont essentielles pour renforcer la confiance de la population dans notre système démocratique ».

Nguelsou Balgamma