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Le gouverneur du Kanem lance l’atelier de dissémination du projet ‘‘gestion intégrée du bétail pour la nutrition des enfants de moins de 5 ans’’

Le gouverneur du Kanem lance l’atelier de dissémination du projet ‘‘gestion intégrée du bétail pour la nutrition des enfants de moins de 5 ans’’ 1

Le gouverneur du Kanem, Issakha Hassan Djogoï a ouvert ce 28 août 2023 au Clac (Centre de lecture et d’animation culturelle) de Mao, l’atelier de dissémination du projet ‘‘gestion intégrée du bétail pour la nutrition des enfants de moins de 5 ans.

« Le but de cet atelier est de partager  et discuter les résultats obtenus dans cette première phase du projet », informe Marc Mankoussou, le représentant de la Fao au Tchad pour qui ces résultats « permettront de formuler des recommandations pertinentes en vue d’orienter les interventions futures prévues de l’année 2 du projet ».

Au total, 93 personnes représentants toutes les couches impliquées, venues de tous les départements de la province du Kanem, prennent part à cet atelier au cours duquel, les experts nationaux et internationaux en charges du projet  présentent les résultats de leurs recherches tout en promettant la disponibilité prochaines des résultats d’autres analyses plus poussées sur les matières fécales des différents types d’animaux de la région. « Tous ces acteurs seront à mesure de mieux appréhender la question de la malnutrition, l’une des principales causes de la mortalité infantiles dans cette région sahélienne en proie à tous les aléas climatiques », confie une des experts.

Pour le gouverneur du Kanem, la malnutrition est une préoccupation majeure dans sa province. Il se réjouit de ces résultats. « L’État tchadien attend beaucoup de ce projet afin qu’il puisse permettre véritablement  la réalisation de ‘‘la vision 20-30, le Tchad que nous voulons’’ », insiste Issakha Hassan Djogoï. Selon lui, « au-delà de cet atelier, le projet permet aux différents acteurs d’apporter leurs contributions en vue de la mise en œuvre des interventions qui répondent aux besoins de notre population », conclut-t-il.

Abgué Boukar Christophe