Politique

Journée sans presse : les organisateurs dressent le bilan satisfaisant

Journée sans presse : les organisateurs dressent le bilan satisfaisant 1

Après deux jours de grève, les organisateurs des journées sans presse, ont fait le bilan ce 10 mai 2023. Ils notent une satisfaction relative à la réussite des journées sans presse.

Du 8 au 9 mai, les journaux et radios privées ont cessé les activités pour protester contre la rareté du carburant dans les stations services à travers la ville de N’djamena et la cherté de la vie.

Pour le président de l’Union des radios privées du Tchad, Mekondo Sonny, ce n’est pas de gaieté de cœur que les radios ont cessé d’émettre. « Nous estimons que ce que nous avons fait durant les deux jours, c’est suffisant pour amener les dirigeants à communiquer avec la population», explique Mekondo Sonny. Pour lui, le bilan est positif qu’il soit à N’djamena tout comme dans les provinces. «Certaines radios privées ont eu à fonctionner de leur manière parcequ’ils ont le contrat avec les partenaires et ils ne peuvent pas observer a 100% c’est ainsi qu’il ait un service minimum et là nous avons été informés bien avant », ajoute le président de l’Union des radios privées du Tchad.

Selon lui, les autorités doivent avoir la mobilité d’informer la population par voix de presse.

D’après le président du Patronat de la presse tchadienne, Allahoudoum Juda, qui a soutenu l’Union des radios privées dans ce mouvement, la grève a été suivie à 100%. Il y a eu quelques médias en ligne qui ont travaillé, il faut dire que ceux là ne sont pas membre de notre organisation et pour les journaux version papier, aucune parution n’a eu les deux jours», a fait savoir Juda Allahoudoum.

Les journées sans presse ont été organisée en conséquence aux difficultés qu’éprouvent les patrons de presse pour faire fonctionner leurs entreprises. « Pour que nous fonctionnons, il nous faut de l’énergie mais dans notre pays, l’électricité est devenu rare et le prix de gasoil a augmenté, même l’essence. Vous ne pouvez pas acheter et vous ne pouvez pas en trouver. C’est ce qui nous a contraint de fermer les portes pour les deux jours», souligne le Juda Allahoudoum.

Ce mouvement d’hunneur consiste simplement selon les organisateurs de ces journées sans presse à dire aux gouvernants qu’il faut cesser avec cette maniere de mentir au peuple. «Les autorités doivent tenir leurs engagements vis-à-vis des médias», exige-t-il.

Nguelsou Balgamma