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A Baloul, les bénéficiaires du projet Recosoc vivent en grande partie de la culture maraîchère

A Baloul, les bénéficiaires du projet Recosoc vivent en grande partie de la culture maraîchère 1

Bénéficiaires du projet Recosoc, des groupement de femmes et hommes à Baloul dans le département de Fouli, province du Lac Tchad, exploitent un site aménagé pour la culture des légumes et fruits destinés à la consommation et à la vente.

A Baloul, un village situé dans le département de Fouli, province du Lac, 2 groupements de 40 personnes dont 20 femmes s’activent dans un oasis, au milieu des palmiers, aménagé par Oxfam pour la culture maraîchère. Ici, de la tomate, la carotte, la betterave, les choux, le gombo, les aubergines, du manioc et autres légumes sont visibles à perte de vu sur une parcelle d’1 hectare. Le sol est humide, favorable à toutes les cultures. « La culture maraîchère est mon activité depuis des années, mais je cultivais beaucoup plus de la tomate et les oignons. Sauf qu’il fallait aller au bout du champs pour chercher de l’eau pour arroser les plantes et ça ne nous facilitait pas la tâche », informe Fatimé Adam, membre du groupement. « Avec le château d’eau, on se fatigue moins », ajoute-t-elle.

Équipé d’un système d’irrigation du type californien et d’un espace entouré de grillage par Oxfam dans le cadre du projet « Renforcement de la résilience et de la cohésion sociale dans les zones fragiles transfrontalière du Tchad et du Niger’’, financé par l’Union européenne, le site de Baloul fait des merveilles selon ces maraîchers. « Tout va mieux aujourd’hui, on peut cultiver plusieurs variétés de légumes parce que l’eau coule en permanence et le rendement a augmenté », renseigne Mahatmat Ali Zen, le responsable du site. Au bout d’un an seulement, ils ont déjà récolté 4 fois sur la parcelle.

Ces maraîchers disent subvenir à leur besoin grâce à cette activité. « Dieu merci, c’est grâce à cette activité que je nourri ma famille et que je peux scolariser mes enfants », confie Fatimé Adam. « C’est ici que nous passons tout notre temps, n’ayant pas une autre activité. Quand les récoltes sont faites, nous divisons en deux parties. Une pour la consommation et une autre pour vendre et acheter le maïs qu’on conserve attendant la période de soudure » renchérit le Boulama du site.

Ndjondang Madeleine