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A Bamako, la Jeunesse du Sahel cherche des solutions aux défis commun

A Bamako, la Jeunesse du Sahel cherche des solutions aux défis  commun 1

A Bamako, la Jeunesse du Sahel cherche des solutions aux défis  communs

Jeunes et opportunités économiques, défis de l’éducation et de la Formation professionnelle, paix et sécurité, extrémisme et radicalisation, tels ont été les thèmes majeurs autours desquels les jeunes venus des pays du G5 sahel et ceux de la diaspora, de l’Europe, et du Maghreb se sont planchés pendant 4 jours à Bamako dans la capitale Malienne.

A l’initiative de l’Union européenne, avec la facilitation du centre pour le dialogue humanitaire HD,

75 jeunes venus du Burkina, du Niger, de l’Algérie, de la Tunisie, du Maroc, de la Mauritanie, du Tchad et du Mali ainsi que les jeunes ressortissants des 5 pays du G5 sahel en Europe se sont retrouvés pour discuter des divers maux qui entravent l’épanouissement des jeunes et favorisent la radicalisation et l’extrémisme violent.

La radicalisation et l’extrémisme violent un défi pour tous

Les jeunes réunis à Bamako sont confrontés à un défi commun qui est l’enrôlement des jeunes dans les groupes extrémistes et radicaux.

Lors des débats, ils ont mis en exergue les différents défis qui conduisent à fragiliser les jeunes au point de les rendre vulnérable à l’extrémisme et à la radicalisation. Il s’agit de manque d’opportunités économique ou du climat des affaires non assaini, de l’inadéquation du système de formation et d’éducation avec les besoins du marché, de manque d’opportunité d’emploi des jeunes, du difficile accès aux services sociaux de bases pour les jeunes et surtout du manque d’implication des jeunes dans la vie publique et la gestion de leur pays. Les jeunes estiment que pour faire face à ce défi, il faut chercher des solutions aux questions cruciales pour l’épanouissement des jeunes.

L’Education et la formation professionnelle adaptée, pour répondre aux besoins des pays

L’éducation fondamentale est le socle de tout développement, mais il demeure inaccessible pour les jeunes, surtout ceux du monde rural, dans la plus part des pays du G5 sahel. A cela, il faut ajouter l’insuffisance des structures de formation professionnelle et l’inexistence des centres d’encadrement et d’orientation des jeunes.

Le constat des jeunes montrent que les jeunes sans éducation et sans formation aux métiers deviennent oisifs et faciles à l’enrôlement des extrémistes.

Les états sont donc interpellés à créer, de commun accord avec les partenaires des conditions favorables à l’éducation, la formation et à l’emploi des jeunes.

Pour ce faire, les jeunes recommande à leurs Etats de rendre obligatoire l’école fondamentale, d’adapter les formations aux besoins de l’emploi, de créer des conditions favorables à l’entreprenariat jeunes e mettant en place des structures de formation en entreprenariat, de financement des projets des jeunes et d’accompagnement dans la mise en œuvre.

Il faut noter que les pays du sahel disposent d’énormes potentialités agro-sylvo-pastorales qui peuvent favoriser la création des emplois.

Les jeunes comptent saisir les opportunités des potentialités nationales qui s’offrent à eux pour entreprendre. Mais pour cela, ils interpellent à la bonne gouvernance et à l’exonération des taxes pour les jeunes entrepreneurs.

La paix et la sécurité

Ce sont des concepts qui peuvent exister dans un pays si le peuple est éduqué, formé, bien gouverné. Les jeunes estiment que la paix et la sécurité découlent des mécanismes qu’un état pourrait mettre en place pour garantir l’accès aux services sociaux de bases, à un emploi et un logement décent ainsi qu’une justice sociale équitable.

Malheureusement, ces dispositifs ne sont pas intégrés dans les gouvernements des pays du G5sahel, ce qui rend précaire la paix et la sécurité.

L’Union Européenne, partenaire des Etats du G5sahel, souhaite accompagner les initiative des jeunes à travers le fonds fiduciaire afin de permettre aux jeunes de s’épanouir en dialoguant avec leurs gouvernants, en se formant et en formant les autres jeunes, en créant des entreprises, susceptibles d’offrir de l’emploi, bref, en luttant contre l’extrémisme violant et la radicalisation par des actions de développement

Rosa Beta