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Les lauréats de l’Enset de Sarh exigent leur intégration à la fonction publique

Les lauréats de l’Enset de Sarh exigent leur intégration à la fonction publique 1

Par un point de presse fait le 28 septembre 2022 dans les locaux de l’école Chagoua Fdar, le porte-parole de l’Union des lauréats de l’école normale supérieur de l’enseignement technique de Sarh (Ul enset /S) Kountom Koulnde Joël exige du gouvernement leur intégration à la fonction publique

Créée en 2011, l’école nationale supérieur de l’enseignement technique de Sarh a formé 7 promotions et la 8ème est à la porte, avec un effectif de 1000 lauréats sur le marché de l’emploi et surtout dans les mains du ministère de l’éducation nationale, rappel Kountom Koulnde Joël. Selon lui, cette école a été oubliée. « Enset de Sarh a été systématiquement oubliée par le gouvernement sur tous les plans. Des ministres nient son existence conduisant à des conditions difficiles d’étude d’abord et aucune promotion n’a été intégrée et aujourd’hui encore complètement ignorée, marginalisée et oubliée dans l’intégration promise. Chose inconcevable et inadmissible pour une école unique de son genre dans tout le Tchad », dénonce-t-il. Il estime également que le gouvernement vole leur avenir. « Eu égard aux points énumérés ci haut nous estimons que le gouvernement vole notre avenir pour des intérêts égoïstes et personnels et continue de le faire encore », dit-il.

Kountom Koulnde Joël pointe du doigt l’Onecs comme instrument utilisé pour arnaquer les bacheliers. « L’Onecs est par excellence cet instrument utilisé pour arnaquer nos jeunes frères et sœurs nouvellement admis au baccalauréat en leur promettant une formation de qualité au moment où plus de 1000 lauréats sont dans les rues réclamant jour et nuit leur intégration », confirme-t-il.

« Nous tenons enfin à rappeler à la commission chargée des dossiers d’intégration qui profitent de cette condition lamentable des lauréats d’extorquer de l’argent aux lauréates d’une promotion de l’Enset en les promettant une intégration garantie », conclut-il.

 Lobey Bab Sidick