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Le fesbol reconnecte les Tchadiens de leur culture

Le fesbol reconnecte les Tchadiens de leur culture 1

A mi-parcours du festival des boissons locales, la mobilisation est grande. Femmes et hommes se succèdent devant les différentes stands pour déguster les différentes boissons locales proposées.

Du jus de fruits fermentés, on trouve toutes sortes de boissons préparées localement. Du quinquéliba au sicko en passant par le jus d’oseille, le jingimbre, jus de citron ou jus. Tout le monde y trouve son goût. La particularité est la démonstration de danse de certains terroirs dont un groupe de danse folklorique issu de Kou-Ouest dans le Logone orientale. La joie pour les Logonais de revivre le moment rare pour les un, et unique pour les autres. Les danseuses du groupe n’ont pas hésiter à inviter le public. « Quatre (4) jours, c’est peu, il faut que ça dure un mois », lance un jeune qui prend sa calebasse de Bodo, une bière du pays mouroum a base de mil. L’une des boissons ‘’ Star’’ de ce festival est le Sicko, le liqueur à base des dattes, boisson originaire du grand B.e.t.

Dès 14h de ce samedi, le stocks de Sicko était déjà épuisé. En toute fin de soirée, c’est le jeune Lyguy, l’homme des 720.000 vues sur Youtube qui a mis de l’ambiance à l’espace Talino Manu. Au-delà de l’aspect festif , ce festival aura permis aux fabricantes de bière, indigène de se faire un petit pactole. Le festival , un vrai outil de valorisation du secteur informel tchadien.

  1. Ce dimanche, dernier jour de l’événement les promotrices promettent encore plus de surplus pour finir en beauté. Seul bémol, la vente des produits des brasseries du Tchad (Bdt) a ce festival initialement dédié aux boissons indigènes.

ABC