Politique

Les femmes appellent à un climat social apaisé

Les femmes appellent à un climat social apaisé 1

Initialement prévue à la maison nationale de la femme puis reporter pour des raisons sécuritaires, la grande mobilisation des femmes pour l’appel à l’apaisement du climat social en prélude au dialogue national inclusif a finalement eu lieu à la primature en présence du premier ministre de transition Pahimi Padacké Albert.

Sous la houlette de la ministre de la femme de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale Amina Priscille Longoh, quelques femmes présidentes des associations féminines et membres du gouvernement se sont réunies autour du premier ministre de transition Pahimi Padacké Albert pour se prononcer sur les derniers événements, qui disent-elles, les interpellent en tant qu’artisanes de la paix.

Ces femmes ont lancé un appel à l’endroit du gouvernement de transition, des politico-militaires, de la population et des partenaires pour la garantie d’une justice et de l’équité à tous les citoyens, pour l’apaisement du climat social, du maintien du dialogue avec les partenaires sociaux et les forces vives de la République, du respect des droits humains et principes de la citoyenneté.

« Il est important pour nous femmes de lancer cet appel vibrant qui est d’actualité afin qu’il soit largement diffusé et que cela puisse porté des fruits pour l’apaisement du climat social en prélude au dialogue national inclusif », souligne la ministre de la femme Amina Priscille Longoh.

Pour le premier ministre de transition Pahimi Padacké Albert, cet appel est la preuve de l’attachement de la femme tchadienne aux valeurs de paix. « La femme mère, épouse, sœur, fille est la première victime des perturbations sociales et des guerres. Il suffit de voir le nombre de veuves, orphelins et handicapés au féminin pour s’en convaincre », ajoute-t-il.

Au sujet de l’agitation dans certains milieux observés ces derniers temps et dont les femmes ont fait échos, le premier ministre de transition à souligner que les tchadiens ne doivent pas servir de véhicule à la désinformation en ligne pour des intérêts étrangers. « Le pays est victime de lutte d’influence des puissances mondiales en raison de sa position géo-stratégique. Ces minorités qui s’agitent en s’attaquant particulièrement à la France exploitent les frustrations populaires. Nos problèmes existent et s’appellent injustice et iniquité. lesquelles se sont accumulées des années et se cristallisent par des grosses frustrations qu’il faille adresser courageusement et sérieusement. Le gouvernement s’y attelle à sa façon en dépit de la brièveté du temps. Et le dialogue national inclusif en préparation nous en offre l’occasion inouï de se dire les vérités en face » , explique le premier ministre de transition.

Il rassure les femmes que le gouvernement « ne laissera jamais le pays sombrer dans le chaos ».

Kedai Edith