Politique

Le parti Les Démocrates appelle à la marche du 15 février

Le parti Les Démocrates appelle à la marche du 15 février 1

Le président du parti Les Démocrates,  Professeur Avocksouma Djona Atchénémou a animé un point de presse ce lundi 14 février 2022 au siège de son parti, à Walia dans le 9ème arrondissement de N’Djamena. Le report du dialogue national inclusif, la conduite de la transition, les conflits meurtriers dans le Ouaddai et le Moyen-Chari (Sandana) sont entre autres les sujets qu’il a abordés.

« On nous a annoncés que le dialogue dont on dit qu’il sera inclusif et souverain devrait avoir lieu le 15 février en cours, mais à la surprise générale, prétextant des conditions préalables qui ne seraient pas remplies, le premier ministre de transition, contredisant le président du comité d’organisation du dialogue national  proroge sans concertation cette date au 10 mai », a déclaré Avocksoumna Atchenemou Djona a l’entame de ses propos. Pour lui, toutes ces contradictions montrent le caractère cacophonique du déroulement de ce processus.

Tout devrait être mis en œuvre afin que ce dialogue porte ses fruits dont la refondation de l’État tchadien dans toutes ses dimensions et sur les dispositions de sécurisation. Ce dialogue national inclusif devra, estime-t-il, porter sur des grandes thématiques qui sont la refondation et la forme de l’état, les institutions et les textes y afférents, la conduite de la transition ( revue des textes régissant la transition. « C’est pour obtenir toutes ces clarifications et décisions pour une transition apaisée devant déboucher sur une véritable alternance que nous allons manifester avec les autres camarades de Wakit Tama le samedi 19 mars au stade Idriss Mahamat Ouya. Pour le respect des libertés fondamentales et pour la mise en place d’une transition inclusive, juste et profitable à tous », déclare le chef de l’exécutif des Démocrates.

Il assure que les conflits meurtriers de ces ddernières nnées sont instrumentalisés par les autorités elles-mêmes. « Rien qu’au cours de l’année 2019, ce sont 139 citoyens qui ont été lâchement assassinés. Que ce soit dans les provinces du Sila, du Ouaddai, du Logone occidental, de la Tandjilé ou du Moyen Chari », dénonce-t-il.

« Nous pensions que les crimes toujours restés impunis cesseraient avec la mort brutale du Maréchal et qu’avec les nouvelles autorités, on assisterait à une nouvelle ère de paix et de cohésion entre les citoyens. On s’était lourdement trompés », s’indigne Avocksoumna Atchenemou Djona.

Parlant du massacre du Ouaddai et de Sandana, il trouve que cela accrédite le fait que le système Mps surfe sur la peur collective et les massacres de masse pour marquer à jamais son règne dans la mémoire de chaque tchadiens. « Nous devons-nous lever comme un seul homme pour manifester le 15 février sur l’ensemble du territoire », marque-t-il.

Nguelsou Balgamma