Politique

La CPDC dénonce la situation dramatique que traverse le Tchad

La CPDC dénonce la situation dramatique que traverse le Tchad 1

La CPDC dénonce la situation dramatique que traverse le Tchad

Dans un communiqué de presse signé du rapporteur Salibou Garba, la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC) et les partis membres réunies en plénière, mercredi 25 janvier 2017 ont examiné la situation socio-économique et politique du pays.

Ils ont relevé que le pays est dans une situation critique née de la gestion mafieuse et crapuleuse des ressources nationales (pétrolières, fiscales et autres). D’après le rapporteur, le pouvoir met en place une batterie de mesures antisociales. Après les 16 mesures décriées, celui-ci ajoute encore d’autres mesures qui écrasent les revenus des travailleurs. Le budget 2017 enfonce le clou par des augmentations vertigineuses et déraisonnables des impôts et taxes touchant tous les domaines, rien n’est épargné : bois de chauffe, poissons, viandes, sels, natron, carburant, téléphone, passeports de service, constate la CPDC.

Par conséquent, la regroupement remarque que le gouvernement en panne d’inspiration, opte pour la fuite en avant à travers la répression des membres de la plateforme du Mouvement d’Eveil Citoyen (MECI), le harcèlement des leaders politiques et de la société civile à savoir Dobian Assingar et Laoukein Kourayo Médard, les menaces de dissolution des organisations politiques, de la société civile, des syndicats et l’instauration d’un véritable couvre-feu dans les grandes agglomérations (N’Djamena, Abéché, Moundou). Le gouvernement doit se rendre à l’évidence qu’on ne soigne pas la fièvre en cassant le thermomètre. Bien au contraire, chercher à étouffer toute velléité de réflexion et d’expression ou toute tentative d’organisation pacifique, fait le lit de la violence, indique le communiqué.

Par ailleurs, la CPDC apporte son soutien sans faille à tous les patriotes qui s’organisent pour la promotion de la démocratie et du développement socio-économique du pays. C’est à ce prix seulement que le pays épargnera les démons de la violence qui ne doivent pas être une fatalité, conclut le document.

Mbairam Koularambaye