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La promotion de l’éducation civique, un vecteur de l’Etat de droit

La promotion de l’éducation civique, un vecteur de l’Etat de droit 1

La directrice générale des ressources humaines du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation Kaussa Kinga Saka Nymor a clos les travaux de l’atelier de de réflexion sur les thématiques de plaidoyer sectoriel ce vendredi 19 Novembre 2021 au Cefod.

Cet atelier qui vise à revaloriser la place de l’éducation civique dans l’enseignement primaire, secondaire et supérieur a vu la participation des représentants des organisations de la société civile.

Durant deux jours des travaux, les participants ont axé leur réflexion sur les obstacles liés à la promotion du civisme dans le secteur éducatif. C’est pourquoi, ils plaident pour « la concrétisation de l’autonomie des collectivités territoriales décentralisées (Ctd), la réduction du prix des matériaux de construction, la lutte contre le trafic humain et les enlèvements contre rançons et la réduction des conflits/ éleveurs ».

Dans cette optique, les organisations de la société civile et les institutions de recherche ont formulé des recommandations à l’endroit du Pasoc en vue de « poursuivre la formation des organisations de la société civile et des institutions de recherche sur le plaidoyer, fournir un appui technique et financier aux organisations de la société civile et des institutions de recherche pour la mise en œuvre d’un plan de plaidoyer, subventionner les activités de recherche des organisations de la société civile et des institutions de recherche mais aussi vulgariser la charte d’éthique et de la déontologie des organisations de la société civile et des institutions de recherche et enfin soutenir la création d’un observatoire des organisations de la société civile ».
La directrice générale des ressources humaines du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation Kaussa Kinga Saka Nymor reconnait que « les thématiques de cet atelier contribueront efficacement à alimenter les discussions avec les plus hautes autorités dans le cadre de la préparation et la mise en œuvre des stratégies et programmes nationaux de développement. Mais aussi et surtout la problématique de la promotion de la bonne gouvernance et de l’état de droit au Tchad ».

Ayati Nathan, stagiaire