Politique

« Le PACT n’est pas un mouvement de trop dans le paysage tchadien »

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« Le PACT n’est pas un mouvement de trop dans le paysage tchadien »

La bourse du travail a servi de cadre, le samedi 14 janvier 2017,  pour la présentation du projet pour une alternance crédible au Tchad en abrégé PACT. Une présentation suivie par une conférence débat axée sur la situation socio-économique du Tchad.

Défini comme un ensemble de projets pour le renforcement à plusieurs niveaux des acteurs et des stratégies de lutte politique, économique et social, le PACT se fixe pour objectif de  consolider les actions des mouvements citoyens existants. Il entend apporter des moyens techniques, humains et financiers aux acteurs du changement sociaux tant de l’intérieur que de l’extérieur du Tchad. Pour les membres de cette organisation,  le PACT est un mouvement citoyen crée par les tchadiens de la diaspora ayant à cœur la question d’une alternance démocratique et crédible au Tchad. « Il n’est pas un mouvement de trop dans le paysage tchadien, il se veut un cadre d’unification des mouvements », justifie Grâce Helta, la représentante du PACT au Tchad.

Au-delà de son ambition d’outiller les mouvements citoyens tchadiens, le mouvement se propose d’être une pépinière de bonnes pratiques qui donneront aux acteurs de la lutte citoyenne des moyens et stratégies afin de limiter les risques physiques et juridiques qui pèsent sur eux lorsqu’ils se trouvent en situation de détresse.

A la question de savoir comment faire pour unir efficacement des mouvements citoyens de tout bord,  Grâce Helta répond : « le PACT favorisera la création de passerelles entre acteurs et entités qui luttent pour une alternance politique crédible et sérieuse au Tchad. Ces passerelles seront fondées sur des actions communes à mener ». «  Les limites fonctionnelles des acteurs ne doivent plus les empêcher de mettre en commun leurs forces », ajoute-t-elle.

Pour Mahamat Nour Ibédou, président de la Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme (C.T.D.D.H), présentant un exposé sur la situation sociale du pays, la crise que vit actuellement le Tchad est programmée minutieusement par le gouvernement pour asservir le peuple tchadien. « Le tchadien qui, doté d’une capacité d’adaptation résiste à cette crise, comme si cela ne suffisait pas, on crée de toutes pièces les 16 mesures afin d’amoindrir la capacité du pouvoir d’achat du citoyen », expose-t-il.  

Deuh’b Emmanuel