Economie

Les experts du G5 Sahel préparent la 10ème session ordinaire des ministres

Les experts du G5 Sahel préparent la 10ème session ordinaire des ministres 1

Le directeur général du ministère de l’économie de la planification du développement et de la coopération internationale, Nassour Bahar Mahamat Itno, a ouvert, ce mardi 26 octobre 2021 à l’hôtel Ledger Plazza, la réunion préparatoire des experts sur la 10ème session ministérielle des pays membres du G5 Sahel.

En prélude à la 10ème session ordinaire des ministres de coopérations des Etats membres du G5 Sahel, les experts des pays concernés (Burkina, Mali, Niger, Mauritanie et le Tchad) et ceux des pays partenaires se réunissent pour faire le bilan d’étape sur la mise en œuvre de la feuille de route et prendre les mesures pour atteindre les objectifs fixés.

Pour le coordonnateur national du comité de coordination des actions du G5 sahel, Dr Hissein Abakar Mbodou, les travaux porteront sur des sujets essentiels tels que, « la révision de la convention portant création du G5 Sahel, l’actualisation de la stratégie pour le développement et la sécurité, la révision du Programme d’investissement prioritaire (Pip) 2019-2021, l’élaboration du Pip 2022-2024 et l’achèvement de la réforme institutionnelle du secrétariat exécutif du G5 Sahel ».

Selon le secrétaire exécutif du G5 sahel, Yemdaogo Eric Tiare, cette session a pour objectif essentiel d’examiner et d’amender les différents documents soumis à l’ordre du jour pour permettre aux ministres d’apprécier le bilan des activités et de donner des orientations pour une bonne exécution des activités restantes.

Pour le directeur général du ministère de l’économie de la planification du développement et de la coopération internationale, Nassour Bahar Mahamat Itno, cette session se tient au moment où le G5 Sahel doit opérer un réajustement stratégique pour s’adapter à un contexte de mutation caractériser par, « la réorganisation de la force Barkhane, l’accroissement de l’activisme des groupes criminels sur le terrain, les massacres récurrents des populations civiles, la faiblesse des projets ayant un impact sur les populations et la difficulté à mobiliser les financements ».

                                        Nadjita Namlengar