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Unicef-Tchad se réjouit de l’adoption du nouveau Code Pénal

Unicef-Tchad se réjouit de l’adoption du nouveau Code Pénal 1

Unicef-Tchad se réjouit de l’adoption du nouveau Code Pénal

Suite à l’adoption par l’Assemblée Nationale le 12 décembre 2016 du nouveau Code Pénal consacrant l’interdiction du mariage des enfants, la Représentation de l’UNICEF-Tchad se félicite de la réforme de ce Code qui prévoit également l’abandon de la peine de mort.

Pour l’Unicef, le mariage d’enfants est une violation de leurs droits, « les filles qui sont mariées à un âge trop jeune ont moins de chance de fréquenter l’école, elles courent plus de risques de subir des violences domestiques, d’être infectées par le VIH/SIDA ou de mourir de complications pendant la grossesse ou l’accouchement. Les mariages d’enfants ont un effet négatif sur les économies et favorisent le cycle intergénérationnel de pauvreté », déclare l’Unicef-Tchad.

 En 2015, le Tchad a promulgué une loi punissant de 5 à 10 ans d’emprisonnement et de 500.000 à 5 millions de FCFA, « toute personne qui contraint une mineure au mariage, le pays avec le soutien de l’Union Africaine et du Système des Nations Unies s’est engagé à mettre fin au mariage des enfants d’ici 2020 ».

La révision de ce Code Pénal est un immense pas en avant pour le pays où plus de deux filles sur trois (68%) sont mariées avant 18 ans. Bien que le Tchad a pris des mesures en vue d’améliorer le dispositif de protection de l’enfance. L’UNICEF réitère « sa détermination à offrir son appui dans la mise en œuvre de ces différentes mesures ».

Mbairam Koularambaye