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Le Sport comme vecteur de paix et de la cohésion sociale

Le Sport comme vecteur de paix et de la cohésion sociale 1

Les membres du club Mercato sport ont échangé, avec les journalistes, pour expliquer davantage le bien fait du sport dans le vivre ensemble, et comme vecteur de la paix et de la cohésion sociale au Café Mercato à Moursal

 

En prélude de la 3eme édition de la grande marche sportive prévue pour le samedi 14 août prochain, les membres de mercato sport ont expliqué les biens fait du sport et sa contribution pour le vivre ensemble. Pour Meno Evelyne, sport est un moyen qui permet de rassembler les jeunes autour d’un endroit quelconque, de collaborer d’échanger autour des sujets. « On ne peut pas rester à la maison et parler de la paix », explique Meno Evelyne.
Le directeur pays Equale Access, Clément Sianka, une entreprise promoteurs de Mercato sport, le sport est un moyen, une trajectoire qu’on trouve pour aller vers la paix. « Nous pensons que les jeunes peuvent se parler de bonnes choses que de ce qui les divisent et qui les hantent pour les emmener à ce qu’ils s’expriment par la violence, et si le sport peut être ce moyen pour parvenir à la paix, nous soutenons ces genres d’initiatives », explique-t-il les raisons de son soutien à Mercato sport. Mercato dans sa vision a pris le sport comme un instrument de la cohésion sociale.
Pour Nadjirambaye Nelingar Maxime, membre de Mercato sport, le Tchad a été étiqueté pendant longtemps comme un pays de guerre, d’insécurité, un pays où il ne fait pas bon vivre. « Lorsque nous nous promenons, nous avons de clivages qui font qu’il y a des tchadiens qui ne peuvent pas s’habiller à la mode d’une autre communauté, ce sont des choses qui créent des velléités entre les jeunes Tchadiens que nous sommes », ajoute-t-il. Selon lui, à l’observation des faits, le Tchad est un pays d’attraction pour des institutions internationales. « Si nous arrivons aujourd’hui à mobiliser les jeunes tchadiens autour du sport pour montrer à ceux qui ont crue pendant longtemps que les jeunes tchadiens sont belliqueux et qu’ils ne peuvent pas se mettre ensemble pour se côtoyer, rire et se regarder dans les yeux à travers le sport, je crois que c’est l’objectif recherché en organisant cette grande marche », souhaite le sociologue avant de conclure que, le sport réuni les jeunes, crée des conditions de la paix entre les jeunes.

 

Nguelsou Balgamma