Lors d’une déclaration, le président Coalition des associations de la société civile pour l’action citoyenne (Casac) Mahamoud Ali Séïd qui rejette en bloc le rapport d’Amnesty International sur les droits humains au Tchad annonce porter plainte contre l’organisation devant la cour pénale Internationale.
« Un rapport attentatoire, mensonger et sans fondement », c’est de cette manière que Mahamoud Ali Séïd qualifie le rapport Amnesty Internationale contre le Tchad. « C’est un rapport factice qui ne repose sur aucun soubassement objectif », rejette le président de la Casac qui qualifie l’organisation de défense des droits humains d’un « instrument crée par certaines officines occultes qui veulent travestir la vérité et assouvir des desseins diaboliques à tout point de vue ».
Face à ce qu’il qualifie de mensonge, le président de la Coalition des associations de la société civile annonce que son organisation « vient de déposer une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale (Cpi) contre Amnesty Internationale ».
Amnesty Internationale est selon lui, un instrument qui attise la haine entre les peuples.
Une mise en garde contre les Tchadiens de la diaspora, des responsables politiques et autres
Lors de cette déclaration, le président de la Casac dénonce aussi les agissements et autres comportements « stériles de certains leaders politiques et acteurs de la société civile, appuyés en cela par des activistes Sdf-Sans domicile fixe- de la diaspora », qui d’après lui, « à la veille de l’élection présidentielle à des marches et autres actions de déstabilisation des institutions de l’Etat ».
Il qualifie ces appels à coup d’état. « Il n’y a pas un autre superlatif aussi approprié pour qualifier les gesticulations de ces hommes et femmes en mal de popularité. La Casac les appelle à la retenue et à la raison. Les Tchadiens avaient autant souffert des affres des violences et connaissent mieux que quiconque les valeurs de la paix et de la stabilité, conquises au prix de moult sacrifices », précise-t-il.
L’organisation demande aux Tchadiens de sortir massivement ce dimanche 11 avril 2021 pour exercer leur devoir citoyen. « Aucun individu d’où qu’il vienne, ne pourra empêcher un citoyen d’accomplir son devoir », a-t-il martelé.
Il en appelle en sus à la vigilance, à la conscience des concitoyens le jour des élections et à la quiétude pour qu’au final la nation tchadienne sorte grandie avec une unité nationale renforcée.
Stanyslas Asnan
