Societé

La Radio Fm liberté clarifie les faits

Par un communiqué de presse de ce mercredi 02 novembre 2020, le Conseil d’administration de la Radio Fm Liberté répond à la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama) et au ministre de la communication, qui veulent faire croire que la Radio Fm liberté a accueilli une manifestation interdite par le gouvernement.

Selon le conseil d’administration, « ces deux institutions veulent faire croire à l’opinion nationale et internationale que la Radio Fm liberté a effectivement accueilli dans ses locaux le forum citoyen pourtant interdit par le ministre de la sécurité publique et de l’immigration dont elle a fait écho dans son journal parlé de la veille ».

Dans ce communiqué, le conseil précise que « les personnes arrêtées n’étaient autre que des journalistes des radios privées comme Dja Fm, Vision Fm, La Voix de Femme, Arc-en-ciel, Al houda, Al Qoran Al Nassr et bien d’autres stations en session de formation sur le thème: les techniques de production des magazines de qualité par l’Union des radios privées du Tchad avec l’appui financier de l’antenne Unesco de N’Djaména ». Le contenu des communiqués de la Hama et du ministère est d’après la radio des droits de l’homme une manière délibérée de nuire à sa réputation.

Pour le conseil, ce qui s’est passé relève d’une sauvagerie inouïe au regard de la constitution de la République et les instruments internationaux auxquels le Tchad est partie prenante. « aussi curieux que cela puisse paraitre, ni le président de Hama ni le ministre de la communication n’ont daigné condamner cet acte horrible et barbare de la police mais trouvent plutôt des alibis pour montrer aux yeux du monde que tout allait bien au Tchad », déplore le conseil d’administration.

Par ailleurs, la Radio Fm liberté réaffirme son engagement à lutter contre toutes formes d’injustice et à œuvrer pour l’enracinement d’un Etat de droit où le respect de la personne humaine sera observé.

Makine Djama