Politique

La nécessité d’un dialogue national inclusif

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Par un communiqué, le porte-parole du Groupe de réflexion sur le dialogue national inclusif au Tchad (Grdnit), Nguemadji Donatien a annoncé le lancement d’un projet sur le dialogue inclusif au Tchad.

Le groupe de réflexion sur le dialogue national inclusif au Tchad se donne pour mission de construire et conduire le Tchad vers un destin radieux et prospère à travers ce projet de dialogue national inclusif. « Ledit projet est envoyé depuis le mois d’août à la présidence et aux leaders religieux, puis aux acteurs concernés (société civiles, partis politiques, et politico-militaires) », informe le communiqué.

Selon le document, « le projet est structuré de sorte à permettre aux Tchadiens et d’avoir une occasion historique et exceptionnelle de s’exprimer, d’échanger, de se réconcilier et de se projeter vers une nouvelle aire dans laquelle les fils et filles du Tchad seront un et indivisible », explique-t-il. Pour le signataire, le dialogue inclusif « est la seule initiative véritablement, neutre et inclusive après la conférence nationale souveraine de 1993 ».

Pour la faisabilité, le projet aura l’accompagnement de différents facilitateurs diplomatiques et des organisations non-gouvernementales.

Aussi, « lors des assises, les thèmes sur la réconciliation, la liberté, le développement et les élections au Tchad seront les principaux sujets auxquels les différents acteurs seront sollicités de s’exprimer », relève le porte-parole du (Grdnit) qui conclu: « l’heure n’est plus à la stigmatisation, mais plutôt à la solidarité ».

A travers ce projet, le groupe se veut modérateur et levier d’un dialogue sincère, réaliste, participatif et global qui n’épargne aucun fils du Tchad. « Il esquisse ainsi l’horizon d’un Tchad ou ses fils et filles peuvent se réunir autour d’un projet unique et ambitieux pour leur bien être sans aucune pression extérieure ».

Nguelsou Balgamma