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Le collectif des lauréats d’Enib, Cap-ceg et Dipes rejettent le quota d’intégration à la fonction publique

Le collectif des lauréats d’Enib, Cap-ceg et Dipes rejettent le quota d’intégration à la fonction publique 1

Le Collectif des lauréats des écoles normales d’instituteurs bacheliers (Enib), de l’Institut supérieure de science de l’éducation ( Issed) et des écoles normales supérieure (Ens) du Tchad, ont fait un sit-in ce mercredi 09 septembre 2020, devant le ministère de l’éducation nationale pour exprimer leur ras le bol.

Mardi 8 septembre 2020, un sms signé du secrétaire générale du collectif des lauréats des écoles de formation (Enib, Issed et Ens) Nanga Thierry, convie ses camardes à une assemblée générale d’urgence ce mercredi 09/09/2020 à la bourse de travail. Très tôt, les lauréats prennent d’assaut les locaux de la bourse de travail. A 9h30 l’Ag commence. Le point à l’ordre du jour est le quota d’intégration à la fonction publique accordé au ministère de l’éducation nationale. Sur une fiche brandie par le Sg du collectif, le besoin émis par le ministère de l’éducation est de 4370. Soit 2615 retenus pour le premier scénario S1 et 2404 pour le deuxième scénario s2. Pour l’assemblées, le besoin exprimé est très petit. Selon l’assemblée, « si le ministre de l’éducation a émis un besoin d’environ 4500, c’est par ce qu’il ignore son travail ou par ce qu’il n’y a pas de besoin des enseignants », trouve l’assistance. Débat après débat, et par acclamation, l’assemblée décide de descendre au ministère de l’éducation nationale pour un sit-in en vue réclamé l’augmentation du quota. A 11h30’, la cour et la devanture du ministère de l’éducation est prise d’assaut par les manifestants comme prévu. Parmi les contestataires, quelques-uns ont brandis des affiches sur lesquelles on peut lire « Nous exigeons la démission du ministre, 11 ans de chômages c’est trop ». Très vite les manifestants seront contraints de déchirer leurs affiches à l’arrivée des agents de la sécurité nationale et de la police nationale. Après des échanges entre policiers et manifestants, une condition s’impose. « Si vous voulez dialoguer envoyez 4 représentants et les restes se replient. A prendre ou à lasser », propose le ministre. Condition accepté par les manifestants. « Après discussion avec le ministre en présences, du secrétaire d’état à l’éducation, le ministre a accepté nos conditions et nous demande de lui transmettre nos recommandation par écrit à son bureau demain à 9h précis ». Une Ag est prévue le dimanche.

Miguerta Djiraingué