Politique

Le FONAC déterminé pour un Tchad nouveau

Le FONAC déterminé pour un Tchad nouveau 1

Le FONAC déterminé pour un Tchad nouveau

Les membres de la Coordination du Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC) ont animé une conférence de presse, le 25 Octobre 2016 au siège du Parti pour les Libertés et le Développement (PLD) situé à Ardep-Djoumal dans le 3e arrondissement.

L’arrestation de Dinamou Daram, la crise économique que vit le pays et les pistes de  sortie sont au centre ont été évoqués. Cette conférence a vu la présence du président de parti MPTR, Mbaimon Guedmbaye Brice qui a suspendu il y’a quelques mois sa participation aux travaux du Fonac.

Le 05 octobre 2016, Dinamou Daram, Président du Parti Socialiste Sans Frontière (PSF) et membre fondateur du Fonac croupit dans les sinistres geôles. Répondant à l’appel du FONAC invitant la population à ne pas accepter de payer les amendes et les taxes arbitraires détournées, « Dinamou a déposé un communiqué dans un média de la place qui n’est pas diffusé et s’est retrouvé dans les mains de l’ANS qui a organisé un gang pour le pourchasser, l’arrête, le torture et le livre à la police judicaire. Saisi, le Procureur de la République a ordonné une enquête pour « incitation à la violence »,  qui sera requalifié ensuite en  incitation à la révolte » souligne Saleh Kebzabo dans son liminaire.

Dinamou a été détenu pendant 5 jours à la police judiciaire puis placé sous mandat de dépôt et emprisonné à Amsinéné. Pour le coordonnateur du Fonac, Saleh Kebzabo, il n’y a pas de délit parce que le communiqué incriminé n’a pas été diffusé, « tout cela se résume dans une intention qui, en notre connaissance, n’est pas encore un crime ou un délit en droit tchadien », précise-t-il. Le coordonnateur a insisté aussi sur les cas des étudiants arrêtés, par ce qu’ils ont manifesté contre la mesure de suppression de la bourse qui n’est en réalité qu’une pitance qui leur est accordée et qui d’ailleurs est versée irrégulièrement.

Saleh Kebzabo a peint un tableau sombre de la crise dans laquelle le Tchad traverse actuellement. Les écoles et universités fermées et se meurent tous les jours d’où une année blanche planerait sur ce secteur de l’éducation. Les hôpitaux, les dispensaires et les centres de santé ferment un à un leurs portes aux malades. Quant à l’administration générale, elle n’existe plus.

Au vu de cette situation actuelle, le Fonac propose de plan d’actions et de stratégies dans les jours à venir pour solutionner le problème. « Cesser la pratique de gestion patrimoniale et revenir aux vertus républicaines. La gestion des finances publiques doit respecter les normes et standards d’un Etat de droit », conclut le coordonnateur du Fonac.

Mbairam Koularambaye