Culture

Bientôt « Quand le fond du mortier est noir » sur les rayons

Bientôt « Quand le fond du mortier est noir » sur les rayons 1

Bientôt « Quand le fond du mortier est noir » sur les rayons

Après l’autobiographie, « De l’autre rive » publié par les éditions EDILIVRE, Djekourninga Kaoutar Lazare  annonce son deuxième ouvrage « Quand le fond du mortier est noir » une pièce de théâtre.

Elle est composée de 12 tableaux subdivisés en 40 scènes, réparties dans les 184 pages que compte le texte.

L’intrigue déroulée dans cette pièce est l’exploitation du sous-sol d’Abou-Telfane et ses corollaires dans la vie politique et civile de ce pays imaginaire. En effet, les nouvelles du sous-sol d’Abou-Telfane qui regorge d’énormes gisements de pétrole ont connu depuis les années 1970. La mise en exploitation du premier bassin a pris corps dans les années 2000. Une exploitation  qui a fait rêver et  donner l’espoir d’une condition de vie meilleure des populations qui broient la misère. Pour cause, un habitant vit avec moins d’un dollar américain par jour. Mais hélas ! Pour la société civile et les populations, c’est du mirage, de l’illusion. Les revenus du pétrole sont loin de faire reculer les limites de la pauvreté et cela s’ajoute la mauvaise gestion et redistribution de la manne pétrolière, la discrimination dans le traitement salarial du personnel, le non-respect des droits des riverains, le déversement sauvage des hydrocarbures, la mal gouvernance  traduite par la privatisation, à tour de bras, des entreprises et sociétés d’Etat. C’est le désenchantement total des populations, perdues dans un fond de mortier noir.

D’un regard juridique et journalistique, l’auteur présente dans les différentes scènes les calvaires et le gouffre dans lesquels se plongent les peuples des pays exploiteurs de l’or noir. Abou-Telfane est un  pays calqué plus ou moins du pays de l’auteur. Car, les réalités décrites sont très proches de celles du Tchad.

L’œuvre est préfacée par Doudé Osséga, ancien professeur d’éducation physique et sportive, diplômé de l’ENAM et philosophe de formation. L’auteur dédie son produit intellectuel en mémoire de M’BAILAOU Bétar Gustave, à toutes les personnes qui ont perdu leur vie pour le respect de la dignité humaine et  pour les  bonnes causes.

Doumtardome Lazare