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Rndt/le réveil: « l’enseignement à distance comporte un risque d’aggravation des inégalités et d’accentuation de la baisse de niveau »

Rndt/le réveil: « l’enseignement à distance comporte un risque d’aggravation des inégalités et d’accentuation de la baisse de niveau » 1

Le Rassemblement national des démocrates tchadiens (Rndt/le réveil) exprime ses vives inquiétudes l’impact réel de l’enseignement à distance à travers les radios, télévisions et réseaux sociaux. Le parti estime que ces moyens de communication ne peuvent répandre un enseignement efficace pour tous.

Depuis plus d’un mois, les autorités tchadiennes, confrontées à la pandémie de la Covid-19, comme le reste des pays, ont instauré un enseignement à distance via les moyens de communication notamment les radios, télévisions et les réseaux-sociaux. Mais, le Rassemblement national des démocrates tchadiens (Rndt/le réveil) de Pahimi Padacké Albert qui salue les mesures gouvernementales pour freiner la propagation de cette pandémie, s’inquiète de l’impact réel de cet enseignement en raison « des disparités évidentes du pays ». « Comment atteindre la population scolaire par un enseignement à distance, dans un pays où le taux d’accès à l’électricité n’est qu’à peine 02% au sein d’une population fortement rurale à 78% et ce, sans parler du faible taux d’accès à l’internet dont le débit est fortement aléatoire », se demande le parti du coq blanc pour qui, la radio nationale n’est pas accessible sur l’ensemble du territoire. « Beaucoup de paysans n’ont pas la possibilité de s’offrir un poste radio, là où les radios communautaires peuvent encore émettre », précise le communiqué relève que : « ces moyens de communication ne peuvent répandre un enseignement efficace pour tous sans creuser la discrimination, menaçant ainsi le droit à l’éducation pour tous les enfants ».
Pour le parti, « il revient au gouvernement de reprendre la main pour mettre à contribution toutes les expertises en matière d’éducation, en vue de prendre des décisions claires, justes et bénéfiques pour l’école tchadienne, en clarifiant le sort hypothétique de cette année académique, dont la reprise est déjà menacée dans certaines régions par la saison des pluies ».

Stanyslas Asnan