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Assassinat de Madame Mopi Célestine : les Tchadiens sous le choc dénoncent l’insécurité

Assassinat de Madame Mopi Célestine : les Tchadiens sous le choc dénoncent l’insécurité 1

Elle se rendait pourtant à la messe matinale à la Paroisse Sainte Joséphine Bakhita d’Atrone dans le 7ème arrondissement de N’Djaména et c’est son corps sans vie qui a été retrouvé près du dispensaire de la Léproserie.

Les Tchadiens sont sous le choc après l’assassinat de madame Mopi Célestine ce jeudi à 5h du matin au moment où elle se rendait à la Paroisse Sainte Joséphine Bakhita pour la messe matinale. La victime a été violée puis assassinée.

De nombreux Tchadiens dénoncent un assassinat de trop et appellent les autorités à tout mettre en oeuvre pour retrouver les responsables de cet acte «ignoble» et «barbare». « Je pleure, mon cœur est si triste. Je me demande pourquoi certaines personnes sont si cruelles. Et dire que cela vient de se passer dans mon pays et touche directement un de mes meilleurs  amis, un frère pour moi. La maman se lève de bon matin pour se rendre à la prière. Non, ce n’est pas possible, trop c’est trop. Arrêter un peu. N’avez-vous pas un cœur? C’est une mère, elle pourrait être votre mère. Non cela suffit. Mon cœur pleure, c’est horrible », se désole Grace Masra. « Que l’éternel Dieu que tu partais loué pendant que ces assassins t’ont ôté la vie te garde à ses côtés et ceux derniers répondront de leurs actes ignobles et barbares. Car Dieu notre père dit: à moi la rétribution », note Abdoulaye Vangtou.

« C’est avec une grande consternation et une profonde affliction que je me suis réveillé ce matin avec la nouvelle de l’assassinat crapuleux de la maman Mopie Célestine, une citoyenne éprise de paix dans le quartier, une conseillère, une Femme dévouée au service de l’Eglise catholique et particulièrement de ma Paroisse Sainte Joséphine Bakhita », se souvient un paroissien.

« Pourquoi un tel sort à cette conseillère, une personne de 3ème âge envers qui j’ai autant de considération, de respect? Un crime rituel? Que l’auteur ou les auteurs soient rapidement appréhendés pour répondre de leur acte ignoble, méprisant ».