Après la signature du décret n° 2850 portant révision du statut particulier des enseignants, le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) dénonce l’inertie du gouvernement quant à son application. Dans un communiqué rendu public le 3 décembre 2025, le syndicat appelle à la vigilance de ses membres et brandit la menace d’une année scolaire 2025-2026 compromise.
Selon l’organisation syndicale, toutes les tentatives engagées par son Bureau exécutif national pour relancer les négociations et obtenir le texte d’application dudit décret sont restées sans réponse de la part des autorités.
Sans accuser frontalement le gouvernement, le SET évoque néanmoins un comportement qu’il juge « proche de manœuvres dilatoires », laissant craindre une volonté de retarder la mise en œuvre des engagements jusqu’en 2026. Une situation jugée préoccupante pour les enseignants, dont la patience et la capacité d’endurance seraient largement mises à l’épreuve.
Le syndicat avertit que l’absence de prise en compte de ses revendications pourrait compromettre le bon déroulement de l’année scolaire 2025-2026. « L’école tchadienne bat déjà de l’aile », rappelle le Bureau exécutif national, appelant le gouvernement à éviter d’aggraver une situation éducative déjà fragile.
Enfin, le Bureau exécutif national du SET invite ses militantes et militants à « rester vigilants, unis et mobilisés », dans l’attente d’une évolution de la situation.
