A la suite des élections législatives du 27 octobre, le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema a exigé que tous les membres du gouvernement élus députés démissionnent.
L’annonce officielle a été faite le lundi 3 novembre par le ministre de la Réforme des institutions, François Ndong Obiang. Cette mesure se fonde sur l’application stricte de l’article 73 de la Constitution gabonaise, qui stipule l’incompatibilité entre les fonctions ministérielles et le mandat parlementaire.
Cette initiative, jugée surprenante par de nombreux observateurs, marque une rupture avec la pratique passée où les ministres élus à l’Assemblée nationale pouvaient conserver leur poste au gouvernement.
Les ministres concernés disposent désormais d’un délai de deux semaines pour remettre leur démission, la mise en place du bureau du Parlement étant prévue pour le 17 novembre. Parmi les personnalités touchées par cette exigence figurent des figures de poids du gouvernement actuel, telles qu’Alexandre Barro Chambrier (ministre chargé de la Coordination gouvernementale), Ulrich Manfoumbi Manfoumbi (ministre des Transports), Brigitte Okanowa (ministre de la Défense nationale) et Carmelia Ntoutoume Leclercq (ministre de l’Éducation nationale).


