Economie

Clôture de l’atelier régional EHCVM/NSU : Vers des systèmes statistiques plus robustes dans la zone CEMAC

Clôture de l'atelier régional EHCVM/NSU : Vers des systèmes statistiques plus robustes dans la zone CEMAC 1

Ouvert à Ndjamena  le 27 octobre , l’atelier régional de formation sur l’utilisation de l’outil  de gestion d’images et de traitement de données, développé par le Tchad, pour le volet Unités Non Standards (NSU) de l’Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM), s’est achevé ce vendredi à N’Djamena

Cet événement clé, qui a réuni les six pays (Cameroun, République du Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République Centrafricaine et Tchad) membres de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ainsi que des partenaires techniques et financiers, marque une étape décisive vers l’harmonisation des données statistiques dans la sous-région.

Durant cinq jours de travaux intenses, les participants, issus des Instituts Nationaux de Statistique (INS) de la CEMAC, ainsi que des experts de la Commission de l’UEMOA, de la Banque mondiale, d’AFRISTAT et de l’ISSEA, ont pu :

·       Mutualiser leurs expériences sur le traitement des données NSU ;

·       Maîtriser le fonctionnement de l’outil de gestion et de visualisation des images conçu par le Tchad ;

·       Amorcer le processus de traitement harmonisé des données NSU au niveau sous-régional.

Prenant la parole lors de la cérémonie de clôture, Yaya Mamadou, Directeur des Statistiques Sociales et représentant le Directeur Général de l’INSEED, a vivement salué l’impact de cette formation. Pour lui, l’outil développé par le Tchad est un « véritable levier d’efficacité dans le traitement des données NSU ». « Cet outil permettra, à terme, à l’ensemble des pays de la sous-région, de disposer de données cohérentes, comparables et de grande qualité », a-t-il déclaré, saluant l’engagement des participants.

Yaya Mamadou a par ailleurs insisté sur la nécessité de l’appropriation nationale : « L’enjeu désormais est celui de la mise en œuvre effective des acquis de cet atelier. Il revient à chaque pays de s’approprier l’outil et d’en faire un usage optimal. Mon vœu le plus cher est qu’il devienne un instrument de référence pour le traitement des données NSU dans l’ensemble de la zone CEMAC, et pourquoi pas, au-delà de ses frontières ».

Clôturant les travaux, Roland Marc Lontchi, représentant du Commissaire de la CEMAC chargé du Département des Politiques Économiques, Monétaires et Financières, a rappelé l’importance capitale pour les États membres de respecter le calendrier harmonisé de mise en œuvre du projet. « Cette harmonisation concerne aussi bien les guides méthodologiques, les questionnaires que les différents outils et applications techniques », a-t-il précisé. La mutualisation des expériences est, selon lui, essentielle pour « une avancée plus rapide et pour rendre les applications plus robustes ».

Marc Lontchi a également plaidé pour un renforcement du partage d’informations : « Il est important de rendre plus efficace le dispositif de partage d’information afin que tous les acteurs soient constamment tenus au même niveau d’information et disposent des dernières versions des outils mis à jour ».

Réaffirmant l’excellente coopération entre la Commission de la CEMAC et ses partenaires (UEMOA, AFRISTAT, Banque mondiale), Roland Marc Lontchi a exhorté les participants à veiller à l’application rigoureuse des recommandations formulées durant l’atelier. « Je vous invite à œuvrer, sur le plan technique, pour faire de l’harmonisation une réalité concrète dans notre sous-région », a-t-il conclu.