Culture

« Nous avons l’obligation de donner envie au public de lire », Clarisse Nomaye

« Nous avons l’obligation de donner envie au public de lire », Clarisse Nomaye 1

L’Association des écrivains et auteur du Tchad (Aseat) a lancé ce jeudi 31 octobre 2019 à la bibliothèque nationale, sa rentrée littéraire sous le thème, « la plume dans le rétroviseur ».

C’est la toute première rentrée littéraire de la jeune Association des écrivains et auteur du Tchad qui s’est tenue ce jeudi. A travers le thème « la plume dans le rétroviseur », les écrivains souhaitent jeter un œil vers le chemin parcouru jusqu’à présent pour prendre un nouvel élan, martèle la président de l’Aseat, Clarisse Nomaye. La présidente d’ajouter qu’une rentrée littéraire est l’occasion pour les écrivains de donner un avant-goût au public, des œuvres qui seront publiées durant les 12 prochains moins. « Nous avons l’obligation de donner envie au public de lire », interpelle Nomaye.  Pour elle, cela passe par la production des œuvres de qualité car, le Tchad fait déjà face au fléau de la baisse de niveau alors, « il de notre devoir de ne pas empirer la situation ».

Pour les éditeurs, « c’est le lieu de la compétition. Compétition qui a pour corollaire, la recherche de la qualité des œuvres à éditer en vue de susciter l’intérêt du public », fait remarquer Me Clarisse Nomaye. Les écrivains attendent de ceux-ci, « des conseils techniques pour l’édition des œuvres de qualité » relève la présidente qui exhortent les éditeurs à avoir des comités de lecture pour faire le tri et assurer la correction minutieuse avant toute édition et à ne pas hésiter à dire non aux manuscrits et tapuscrits qui ne vont pas rehausser la qualité de la littérature tchadienne.

Cette rentrée est ponctuée par la présentation des livres parus en 2018, des échanges entre les écrivains et le public autour de leurs ouvrages, des débats sur des sujets qui touchent à la littérature tchadienne en vue de son épanouissement et sa compétitivité sur plan international.

NM