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La cour africaine des droits de l’homme et des peuples expliquée aux journalistes

La cour africaine des droits de l’homme et des peuples expliquée aux journalistes 1

La cour africaine des droits de l’homme et des peuples expliquée aux journalistes

Des journalistes venant de 25 pays assistent du 8 au 11 septembre à Arusha à une formation sur la cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

Créée depuis dix ans, la cour africaine des droits de l’homme et des peuples n’est pas connue des populations et mêmes de certains dirigeants du continent.  C’est donc pour se donner des relais que l’institution a organisé cette rencontre à l’attention des hommes de médias.  « L’un des défis  que nous avons, c’est de faire connaitre la cour qui existe depuis 2007, mais elle n’est pas connue » a indiqué

Nouhou Diallo, greffier en chef de la cour à l’ouverture des travaux. La représentante de la coopération allemande (Giz) qui accompagne la cour dans le cadre de son programme,   Architecture africaine de la gouvernance (AGA),  a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner la cour.

Ouvrant les travaux, le nouveau président de la cour, l’ivoirien Sylvain Oré  a souligné que « Si j’ai décidé vous réserver ce premier discours après mon élection en tant que Président de la Cour parce que je suis convaincu du rôle important que les journalistes et les organes de presse jouent en matière de protection des droits de l’homme ».

Il a souligné le rôle important que jouent les journalistes dans les dénonciations des violations des droits humains et rappelé qu’« Il est évident que la liberté d’expression –bien qu’étant un droit fondamental de l’homme à part entière– n’est pas sans limites. Je suis convaincu que, grâce au respect de la déontologie et au professionnalisme dans l’exercice de votre métier de journaliste, vous pouvez contribuer à l’édification d’une meilleure société » a-t-il indiqué.

Pendant  trois jours, les journalistes seront formés sur leur rôle dans la promotion des droits de l’homme, la coalition pour une cour africaine des droits de l’homme et des peuples efficace, les mécanismes d’accès à la cour et participeront à la journée internationale de la fin de l’impunité.

Madjiasra Nako