Societé

La discrimination des femmes à l’examen

La discrimination des femmes à l’examen 1

L’Organisation des Nations-Unies à travers son agence Onufemmes en association avec le Conseil national des femmes leaders du Tchad (Conaf) a organisé ce mardi 09 juillet 2019 le forum humanitaire et de développement placé sous le thème ’’problématique de la discrimination à l’égard des femmes’’.
C’est un atelier qui a réuni leaders des associations féminines, membres du gouvernement, des personnalités diplomatiques accréditées au Tchad mais aussi les responsables des agences du système des Nations-Unies au Tchad et des organisations non-gouvernementales nationales pour échanger sur les discrimination à l’égard des femmes en vue d’instaurer un cadre de concertation et d’échanges pour les différents acteurs et susciter ainsi la réflexion stratégique sur l’opérationnalisation du Nexus humanitaire-développement associé à la paix.
Selon le Coordinateur Résident du système des Nations-Unies au Tchad, Stephen Tull, ce forum, est l’occasion de réfléchir aux moyens d’accélérer l’agenda 2030 et favoriser la mise en œuvre de l’Odd5 (parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et filles). Pour lui, malgré les efforts conjoints de la société civile et du gouvernement, certaines inégalités fondamentales existent et nécessitent des efforts concertés. « Ces inégalités sont souvent liées aux traditions culturelles et familiales. Beaucoup de filles et de femmes subissent encore le poids des traditions, des croyances, des pratiques culturelles et religieuses où les conditions de vie sont précaires », précise-t-il.
Pour la présidente de la Comité national des femmes leaders du Tchad (Conaf), Mariam Mahamat Nour, les femmes représentent plus de la moitié de la population au Tchad mais ne sont pas suffisamment impliquées dans le processus de développement à cause des discriminations de tout genre.
La ministre de la femme, de la protection de la petite enfance et de la solidarité nationale, Djallal Ardjoune Khalil estime pour sa part que cette problématique permet de promouvoir et de valoriser les droits des femmes et cadre avec les objectifs prioritaires que s’est fixé le gouvernement pour pallier les pesanteurs socioculturelles autour de la problématique globale des violences basées sur les genres et qui constitue de ce fait une violation des droits humains.

Fakeugnba Kedai Edith