Le Tchad célèbre Agrobusiness
En marge de la semaine mondiale de l’entreprenariat qui se déroule au palais du 15 janvier, la ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles,Lydie Béasemda a ouvert ce mercredi 14 novembre 2018 le festival Agrobusiness qui vise à développer un agrobusiness intelligent pour relever les défis et résoudre le problème d’emploi en milieu jeune.
Placé sous le thème: ‘’le développement de l’agro-industrie pour la transformation socio-économique au Tchad’’, ce festival est un cadre de réflexion et de travail sur l’agrobusiness. Selon le capitaine de tract festival agrobusiness Koumakong Doursouma, le défi dans ce domaine est énorme. « En plus de nourrir la population qui est aujourd’hui de quatorze millions d’habitants par la transformation, la production et même l’exportation, nous devons préserver la nature afin de la laisser saine aux générations futures », précise-t-il. Pour le coordonnateur du festival, Routouang Christian, le secteur de l’agrobusiness n’est pas aujourd’hui, un secteur dans lequel il faut investir. « Nous devons aussi grandir chaque jour, car notre sécurité alimentaire en dépend. En tant que jeunes, nous devons nous y intéresser», ajoute-t-il.
Le ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles Lydie Beasemda, met l’accès sur les potentialités du Tchad. « Notre pays regorge d’énorme potentiel agro-sylvo-pastoral pour donner une bouffée d’oxygène à son économie. 39 millions d’hectares cultivables (30% du territoire), seulement 5,1% de ces terres cultivées et 0,54% des 5,6 millions d’hectares irrigables sont exploitables. A cela, s’ajoutent plus de 100 millions de tête de bétails », annonce-t-elle. Pour elle, la mise en œuvre de l’ordonnance no43/PR/2018, du 31 août 2018, portant orientation agro-sylvo pastorale et halieutique (Loah) sera l’un des premiers pas qui ouvrira la voie à la modernisation des systèmes de production, à l’accroissement des productions agricoles. « Je vous encourage, chers jeunes à embrasser l’entreprenariat agricole pour désengorger l’économie de notre pays. Les difficultés matérielles et financières ne peuvent être une excuse du manque d’actions », ajoute la ministre qui exhorte les institutions étatiques et privées à accompagner ces jeunes dans leurs initiatives.
Nguelsou Balgamma
