Politique

Rentrée politique du Cndp

Rentrée politique du Cndp 1

Rentrée politique du Cndp

Le Cadre national de dialogue politique (Cndp) a organisé une cérémonie marquant sa rentrée politique ce vendredi 12 octobre 2018 à l’Hôtel Radisson Blue de N’Djaména en présence du secrétaire général de la présidence de la République, Kalzebeu Pahimi Deubet et du président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi

C’est l’occasion pour Mahamat Zene Bada, président du Cndp et par ailleurs Sg du Mps de se réjouir des réalisations de ce cadre et de faire de projections. En rappel, le Cndp a été crée en 2013, sur les cendres du Comité de suivi de l’accord du 13 août 2007 dans le souci de maintenir une concertation permanente entre l’ensemble de la classe politique nationale et d’assurer la tenue régulière d’élections apaisées, libres, transparentes et acceptables par tous. « Il faut dire que le Cndp avait rempli, tant bien que mal sa mission. Cette expérience avait permis à la classe politique de s’asseoir autour d’une table et de discuter sur des sujets d’intérêt national », apprécie Zene Bada. Pour lui, le modèle tchadien de dialogue politique est cité en exemple dans la sous-région. « C’est pour notre équipe un honneur de contribuer au renforcement de la démocratie dans notre pays. C’est en cela que nous disons que le Cndp doit pouvoir servir de rampe pour réfléchir et apporter des réponses tchadiennes aux problèmes tchadiens ». Il a annoncé en outre que le Cndp a soumis au gouvernement, pour examen et adoption, le projet de loi portant création d’une Céni indépendante et paritaire et qu’en ce moment, son équipe planche sur le projet du Code électoral. « J’invite le gouvernement à donner une suite au projet de la loi sur la Céni », exhorte-t-il. « Il est certes, vrai que nous venons de loin, mais par la grâce de Dieu, nous comptons aujourd’hui plus de deux cent formations politiques qui animent la vie politique nationale. Et chaque parti, quelque soit son programme politique et son obédience, a pour ambition soit de conquérir le pouvoir, soit de le conserver. A ce niveau, il faut que ce soit clair et entendu : sur l’échiquier national, nous ne sommes aucunement des ennemis, mais plutôt des adversaires », dit Zene Bada.

  Guidjandi Djono