Politique

Al-Habo dissèque l’actualité

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Al-Habo dissèque l’actualité

Le Secrétaire général du Parti pour les libertés et le développement (Pld), Mahamat Ahmat Al-Habo était ce samedi, 29 septembre 2018 face à la presse au siège de sa formation. Plusieurs sujets d’actualités politiques, socioéconomiques et culturels ont fait l’objet de débat.

Sur le plan social, le Sg du Pld n’est pas passé par le dos de la cuillère pour critiquer avec véhémence le système éducatif tchadien en décrépitude totale. Se basant sur le rapport d’études d’une Ong portant sur le système éducatif, il indique que le Tchad tient la queue du peloton dans l’Afrique subsaharienne en matière éducative, par conséquent, le dernier au monde.

« Cette situation est entretenue par le système. Pour asservir un peuple, on anéantit son système éducatif. Quand on sait que l’avenir de tout un pays dépend de la qualité de son système éducatif, les 28 ans de règne du pouvoir Mps ont non seulement détruit le présent mais surtout hypothéqué gravement l’avenir de la nation tchadienne », martèle-t-il. Pour sauver ce qui reste encore de l’école, Al-Habo propose : « il suffit au président Déby de faire l’économie des ses nombreux voyages, aussi inutiles que fastidieux, pour apporter des solutions à l’école tchadienne ».

S’agissant de la jeunesse, Mahamat Ahmat Al-Habo estime qu’en organisant un forum à son intention, le pouvoir la divertit sans qu’elle ne s’en rende compte. « Comment peut-on prétendre aimer la jeunesse tchadienne et lui interdire l’accès aux réseaux sociaux et aux emplois publics ? », interroge-t-il.

Abordant la politique, le Sg du Pld se dit inquiet de ce qu’il qualifie de réinstauration de la dictature par le chef de l’Etat. « Le président qui a concentré tous les pouvoirs entre ses mains veut faire la monarchisation du pays en renforçant les pouvoirs des chefs traditionnels dont il en est le monarque suprême ». Il appelle les Tchadiens à se lever pour empêcher Déby de vassaliser le pays. « Déby est en train de sceller le sort de chaque couche de la société par la prise des décisions par ordonnance et par décret » prévient-il.

Guidjandi Djono