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Dix ans de travaux forcés pour les violeurs de Zouhoura

Dix ans de travaux forcés pour les violeurs de Zouhoura 1

Dix ans de travaux forcés pour les violeurs de Zouhoura

Un an d’emprisonnement pour l’un et dix ans de travaux forcés pour les six autres. Un mandat d’arrêt a été lancé contre le huitième qui est en fuite depuis son évasion de la maison d’arrêt le 13 juin dernier. Il est aussi condamné à 10 ans de travaux forcés.

Telle est la peine retenue contre les auteurs d’enlèvement, de séquestration, de viol et d’apologie de crime perpétrés et leurs complices par la  session criminelle du 30 juin 2016  au Palais de Justice de N’Djaména en l’absence de la victime (partie civile).

Ni les circonstances atténuantes tenant à leurs jeunes âges et leur statut d’élèves ainsi le remord exprimé par l’un des accusés, Mahamat Bichara, au moment de l’instruction du dossier à la barre invoqué par le Procureur Général pour requérir six  mois d’emprisonnement ferme contre celui-ci et cinq ans  de privation de liberté contre les autres, ni les plaidoiries des avocats des accusés sollicitant une condamnation des uns à une peine d’emprisonnement avec sursis et l’acquittement des autres, ni encore les quelques mots d’excuse présentés publiquement par les accusés  à la victime, à sa famille et à toutes les femmes  n’ont emportés la conviction de la cour ainsi que celle des jurés dans cette cause.

 Hormis l’accusé Hassane Youssouf Abdelkérim qui est condamné à douze mois d’emprisonnement ferme pour apologie du crime, les six autres écopent quant-à eux de dix ans de travaux forcés pour s’être rendus coupables des crimes d’enlèvement de mineur, de séquestration et de viol.

Il faut signaler qu’à cette audience, seulement six accusés ont comparu. Le septième  surnommé Djonga qui s’était évadé de la maison d’arrêt  quelques jours plus tôt  se trouve  toujours en cavale. La victime a aussi brillé par son absence à l’audience. Ce qui a amené la cour à prononcer  une décision par défaut à l’encontre des deux, en réservant ainsi les intérêts de la partie civile et en décernant un mandat d’arrêt contre le fugitif.