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Déby appelle à la crainte de Dieu

Déby appelle à la crainte de Dieu 1

Déby appelle à la crainte de Dieu

Le Président Idriss Déby Itno a présenté ses traditionnels vœux lors de la fête d’Aïd el fitr al Moubarak aux fidèles musulmans ce vendredi 15 juin au palais rose après la prière à la grande Mosquée Roi Fayçal.

Le chef de l’Etat a insisté sur la cohésion sociale et appelle au respect de la chose publique et à la crainte de Dieu.  

A l’instar des musulmans du monde, la communauté musulmane du Tchad célèbre ce vendredi l’Aïd el fitr al Moubarak, une fête qui intervient après une obligation annuelle d’un jeûne diurne de trente jours (au 9ème mois du calendrier musulman invoquant la réverbération du soleil sur la lune). Dans ses vœux, le président Déby a précisé que la refondation de la nation doit nécessairement passer par la paix, la sécurité, la sérénité et l’unité.  « C’est grâce à la prière que la paix et la cohabitation pacifique la stabilité et l’union fraternelle entre les filles et fils du Tchad était devenu une réalité au quotidien », ajoute-t-il. Pour lui, les tchadiens doivent s’illustrer de manière permanente par des  actes positifs qui doivent renforcer la cohésion sociale nationale. Le Président invite les tchadiens à s’investir pour la construction de ces valeurs. Selon le chef d’Etat, la responsabilité 1ère incombe aux leaders religieux qui doivent conscientiser les compatriotes sur les enjeux de la paix, de la sécurité et de l’entente cordiale entre les tchadiens. « La 4ème République dont la naissance a été unanimement célébrée doit être portée par l’ensemble des Tchadiens et j’ne appelle à l’efficacité dans le travail et à l’amour de la patrie, chemin le plus sûr pour l’idéal recherché aujourd’hui », poursuit-il. Sur la crise financière, le président note que chaque travailleur connait les diverses contingences face auxquelles le Tchad fait face depuis ces derniers années. Il appelle au respect de la chose publique et à la bonne gestion aux ressources publiques. « Je demande aux tchadiens de craindre la chose publique. Si on ne craint pas Dieu, on ne craint pas de toucher à la chose publique. En tant que homme de foi, nous devrions dans cette perspective combattre sans relâche toute forme de corruption, de gabegie, de pillage de ressources publiques et de l’anarchie sous toutes ses formes », renchérit le président.  Selon lui, l’Etat va sévir de manière énergique, réprimer sans management ni complaisance à tous ceux qui posent des actes contraires à l’esprit des lois du pays.

 

Bienvenu Daldigué