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L’Unité de Coordination Alliance Sahel (UCA) au secours des populations du lac Tchad et les pays du G5 Sahel

L’Unité de Coordination Alliance Sahel (UCA) au secours des populations du lac Tchad et les pays du G5 Sahel 1

L’Unité de Coordination Alliance Sahel (UCA) au secours des populations du lac Tchad et les pays du G5 Sahel

Le ministre de l’économie et de la planification pour le développement Issa Doubragne et le responsable de l’unité de coordination alliance sahel (Uca), Jean Marc Gravelli ont animé ce mardi 08 mai 2018 au sein dudit ministère un point de presse pour expliquer les vertus du projet Resilac.

Un jour après son lancement, le projet Resilac visant à redonner de l’espoir aux populations atteintes par la crise humanitaire dans la région du Lac-Tchad reçoit le soutien du ministre de l’économie.

Pour Jean Marc Gravelli, responsable l’Uca, le partenariat qui lie son organisation avec le ministère permet de mettre des projets en œuvre et de renforcer les stratégies au bénéfice de la population impactée par la crise. « L’alliance pour le Tchad aujourd’hui c’est 480 milliards Fcfa des projets à mettre en œuvre et 300 milliards des projets qui sont en cours, donc il faut  que ces projets se réalisent le plus vite possible de manière très coordonnée avec l’ensemble des partenaires au coté du gouvernement en suivant les priorités », précise-t-il.

Pour le ministre de l’économie et de la planification du développement Issa Doubragne, le Lac-Tchad est une région fragile. « Cette région si elle est déstabilisée, permettra aussi la stabilisation de l’Afrique. C’est pourquoi tous les partenaires se mobilisent à nos cotés », ajoute-t-il avant de poursuivre : « les sommes mobilisées sont certes colossales mais leurs gestions et la mise en œuvre des projets restent encore un challenge ».

Selon le ministre, c’est le souci qui a guidé les partenaires et le gouvernement à maintenir un dialogue permanent et constructif pour identifier les projets qu’il faut,  afin d’investir. « Si nous ne ciblons pas les projets  qui répondent à leurs attentes c’est déjà un premier couac. En suite la mise en œuvre doit aussi impliquer les populations pour garantir le résultat, car c’est la population qu’on aide donc il faut l’impliquer pour donner un bon résultat » conclut-il.

Makine Djama, stagiaire