Ce mardi 11 novembre 2025, plus de 21,4 millions d’électeurs irakiens sont appelés à se rendre aux urnes pour départager plus de 7 700 candidats, dont près d’un tiers de femmes. L’enjeu : pourvoir les 329 sièges du Parlement pour un mandat de quatre ans.
Conformément à la Constitution, au moins un quart des sièges du futur Parlement doivent revenir à des femmes, grâce à un système de quotas garantissant une représentation minimale. Par ailleurs, neuf sièges sont réservés aux minoritésreligieuses et ethniques.
Seuls 75 candidats indépendants se présentent cette année, un chiffre limité que plusieurs observateurs attribuent à une loi électorale jugée favorable aux grands partis traditionnels.
Ces élections marquent une étape cruciale dans la recomposition du pouvoir à Bagdad. Le nouveau Parlement devra élire successivement un président de la République (un poste à caractère essentiellement honorifique, traditionnellement confié à un Kurde), puis un Premier ministre, (généralement issu de la majorité chiite. L’actuel chef du gouvernement, Mohamed Chia al-Soudani, espère être reconduit). Enfin, la fonction de président du Parlement reviendra, selon la coutume politique, à un Sunnite.
