Le Directeur général du Cefod, Père Alain-Michel Tang a fait un point de presse ce vendredi 17 octobre 2025 pour lancer officiellement de l’opération « Coup de Cœur » pour l’extension du Cbs.
Selon Père Alain-Michel Tang, il y a dix ans, ils ont planté une graine, avec une vision simple mais audacieuse : offrir aux enfants une éducation d’excellence, enracinée dans les valeurs d’intégrité, de probité et de créativité. « Cette graine, c’est le Cefod Business School (Cbs). Aujourd’hui, 10 ans après, cette graine a pris racine et a grandi, portée par la réussite éclatante de ses filles et de ses fils. Des comptables, des auditeurs, des juristes d’affaires, marketistes des entrepreneurs qui, chaque jour, dans les bureaux, les entreprises et les associations de notre pays, font rayonner le savoir et le savoir-faire acquis au sein de ces murs », affirme-t-il.
Mais aujourd’hui, poursuit-t-il, cette réussite se heurte à un écueil, un écueil heureux : « le CBS est victime de son propre succès. Nos promotions sont complètes, nos salles ne sont pas en grands nombre, nos capacités d’accueil sont saturées. Parents et partenaires nous implorent d’agrandir le CBS en ouvrant de nouvelles filières. Nous dévons dire ‘‘non’’ à des centaines de jeunes avec du potentiel, chaque année, dont les yeux-brillent du même espoir que ceux des premiers lauréats. Nous devons fermer nos portes à des talents bruts, à des intelligences vives, à l’énergie de la jeunesse tchadienne », indique le Père Alain-Michel Tang pour qui, cette situation, ne peut être acceptée. « C’est pourquoi, nous sommes réunis ce jour pour lancer officiellement l’opération « Coup de Cœur ». Il ne s’agit pas simplement d’un projet d’extension. Il s’agit d’un acte de foi. Un acte de foi en notre jeunesse, en notre avenir collectif, en la capacité du Tchad à prendre en main son propre destin intellectuel et économique », justifie-t-il.
D’après le Directeur général du Cefod, Père Alain-Michel Tang, ce projet, « c’est la construction de 48 nouvelles salles de classe, de 3 amphithéâtres, d’un laboratoire de recherche, d’une bibliothèque et de dortoirs pour 380 étudiants. C’est la création de nouvelles facultés en sciences sociales et de gestion, en Sciences Juridiques politiques, en Ingénierie financière. C’est, concrètement, offrir à des milliers de jeunes Tchadiens, pour les décennies à venir, un cadre digne et stimulant pour apprendre, grandir et se réaliser »
Il informe que ce projet d’Institut Universitaire Cefod se chiffre à un montant d’un milliard 500 millions de francs CFA et doit voir le jour en début d’année prochaine. « Cefod a déjà engagé une contribution substantielle de 500 millions de FCFA. C’est notre engagement, notre preuve de notre foi inébranlable en ce projet. Mais nous ne pouvons pas y arriver seuls. L’ampleur de la tâche dépasse nos seules forces » ajoute Père Alain-Michel Tang. Il lance un appel partenaires, institutions, Etat, secteur privé, société civile, Ong, et toute autre structure ou personnes de bonne volonté. « Je fais appel à l’humanisme qui réside en chacun de vous. Je fais appel à la générosité des cœurs qui croient que chaque enfant mérite sa chance. Je fais appel à la vision de celles et ceux qui savent qu’investir dans l’éducation, c’est investir dans la paix, la stabilité et la prospérité de toute une nation », lance-t-il.
Pour le Directeur général du Cefod, Père Alain-Michel Tang, chaque don, quelle que soit sa taille, est une brique posée dans cet édifice. « C’est une salle de classe qui s’ouvre, un livre qui se pose entre les mains d’un étudiant, un rêve qui devient réalité. C’est un père, une mère, qui pourra voir son enfant réussir sans avoir à vider ses économies pour un billet d’avion. C’est un jeune qui, formé ici, restera bâtir son pays ici ».
Selon lui, l’opération « Coup de Cœur » commence maintenant. « Rejoignez-nous dans cette aventure extraordinaire. Faisons de ce projet une cause nationale. Offrons ensemble à nos enfants le plus beau des cadeaux : le droit d’apprendre et de réussir au pays, dans la dignité et l’excellence », lance Alain-Michel Tang.
