L’Association Ecos-Tchad et ses partenaires ont organisé le samedi 16 mars 2024, une journée d’éducation environnementale au profit des élèves du lycée collège Saint Benoît de Gassi dans le 7ème arrondissement de la ville de NDjamena .
« C’est pour sensibiliser les élèves sur le Parc national de Zakouma, la protection de l’environnement mais aussi leur apprendre à veiller à la prospérité des espèces que cette journée d’éducation environnementale a été organisé » , à informé le Coordonnateur de Ecos-Tchad Sem Seka.
Pour Assiam Angel, Coordinatrice de Communication African Parks Network, cette activité est la suite logique d’autres déjà mené dans certains établissements scolaires ou, les élèves ont participé à des journées portes ouvertes dédiée à l’environnement. « On nous à demandé de faire quelques choses de plus pratique et de plus concret, donc c’est la raison pour laquelle nous sommes ici. Notre but est de rendre accessible ce qui n’est pas connu des élèves et aussi, leur apporter un peu la notion de citoyenneté », a-t-elle déclaré.
La journée a été marquée par plusieurs présentations en lien avec la protection de l’environnement. Abdoul Marty David, coordonnateur du réseau des écoles associées de l’Unesco au Tchad, a entretenu les élèves sur les techniques de pépinière et son entretien. Pour lui, les élèves devraient au-delà de la théorie en matière de planification d’arbres, savoir également comment les entretenir pour protéger l’environnement.
Ahmat Abaya Abdramane, Expert Biodiversité, directeur en charge de la forêt au ministère de l’environnement, a fait un exposé aux élèves , sur le changement climatique, ces causes et conséquences et également les démarches entreprises par les États pour freiné ce phénomène.
Après des exemples démontrant que notre climat peut être perturbé par nos propres activités, Ahmat Abaya Abdramane, a cité comme efforts des communauté pour faire face aux changements climatiques, le sommet de Rio au Brésil qui a abouti à la signature de la Convention sur le changement climatique. Selon lui, pour arriver à stopper le changement, il faut des séances d’éducation environnementale.
Nguelsou Balgamma
