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Tchad : Des organisations de la société civile et partis politiques appellent à « la ville morte »

Tchad : Des organisations  de la  société civile et partis politiques appellent à « la ville morte » 1

Des Partis politiques, Organisations de la société civile, Mouvements  et la Coalition des actions citoyennes Wakit Tama ont à travers une déclaration commune appelé à la ville morte le lundi 26 février 2024 pour exiger du gouvernement le retrait de l’arrêté sur  l’augmentation des prix des produits pétroliers.

Lancé par le Mouvement, ‘’Nous le peuple ‘’, l’appelle à « la ville morte » a reçu l’adhésion de plusieurs mouvements,  partis politiques, sociétés civiles  et syndicats. Tous appellent au respect du mot d’ordre d’arrêt d’activité le lundi 26 février.

Pour Yaya Dillo Djerou Betchi,  coordonnateur de la Fédération d’opposition crédible, la situation socio-économique  du Tchad va de mal en pire  et devient intenable. « Le Mouvement ‘’Nous le peuple’’ a  appelé à une ville morte le lundi prochain.  Nous sommes  réunis ici pour demander au peuple tchadien d’observer cette journée ville morte de manière sévère afin d’envoyer un message fort  à la junte pour lui dire que nous n’allons pas  nous laisser piétiner par un groupe de  gens malintentionné , assoiffé de pouvoir et qui veulent à tout prix nous ramener un niveau d’esclavage », a indiqué Yaya Dillo Djerou. «  Dès lundi,  transporteurs, clandomen, mototaxis, commerçants et boutiquiers doivent observé un arrêt d’activité pour dire qu’ils sont prêts à sauver le Tchad », ajoute-t-il.

Selon  Soumaine Adoum, coordonnateur de la Coalition des actions citoyennes Wakit Tamma,  il faut un gouvernement irresponsable pour prendre une telle décision. «  Nous lançons un appel aux tchadiens de respecter le mot d’ordre de grève lancé par le Mouvement ‘’Nous le peuple” », fait-il savoir.

Pour le coordonnateur du mouvement “Nous le peuple” , Moussey Avenir de la Tchiré, au-delà de la cherté de vie il y’a,  la mal gouvernance et la lutte doit être commune par ce qu’il y’a des positions qui piétine la liberté de peuple. «  Nous ne pouvons pas laisser passer tout cela », a-t-il souligné.

Les organisations et partis politiques appelant à « la ville morte »sont, le Mouvement  “Nous le Peuple”  de Moussey Avenir de la Tchiré ; Wakit Tamma, de Soumaine Adoum ; la Fédération d’opposition crédible de Yaya Dillo Djerou,  l’Union pour la Refondation du Tchad de Abdelkerim Haggar, des Mouvements panafricains et bien d’autres.

Nguelsou Balgamma