Politique

Le Fonac appelle le peuple à faire partir Déby du pouvoir

Le Fonac appelle le peuple à faire partir Déby du pouvoir 1

Le Fonac appelle le peuple à faire partir Déby du pouvoir

La coordination du front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac) a organisé ce vendredi 29 septembre 2017 une conférence de presse au siège du parti des libertés et de développement (Pld). Les échanges ont porté sur la table ronde de Paris et la décision de l’administration Trump contre les citoyens Tchadiens.

C’est la fin de la trêve estivale pour le Fonac qui reprend ses activités à travers une conférence de presse. Pour Mahamat Ahmat Alhabo, coordonnateur du Fonac, en 27 ans de règne, le Mps a détruit complètement le Tchad. « Les gigantesques revenus financiers engendrés par l’exploitation pétrolière sont dilapidés et volés par le régime en place », dénonce-t-il. Pour lui, si les revenus pétroliers n’ont pas permis aux Tchadiens de subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Du coup, la table-ronde ne peut en aucun cas permettre au pays de résoudre la crise financière qu’il traverse.

 

Par ailleurs, Mahamat Ahmat Alhabo affirme que l’intégration avec des faux diplômes est la règle au Tchad. « Un nombre important de faussaires occupent des très hautes fonctions dans l’administration. Nous exigeons que la liste des faux diplômes soit rendue publique et que ces faussaires soient radiés de la fonction publique et poursuivis pour faux et usage de faux devant les juridictions», ajoute-t-il.

Selon le coordonnateur du Fonac, l’inscription du Tchad sur la liste noire des Etats-Unis est le résultat d’une politique calamiteuse de Deby. « Nous regrettons que le nom de notre pays soit ainsi sali et les citoyens tchadiens injustement punis », complète-t-il. Pour lui, seul le dialogue inclusif peut permettre de créer les conditions d’une bonne gouvernance basée sur la justice sociale. « Comme le régime Mps est irréformable, il faut donc le combattre et le faire partir sans délai, par la volonté du peuple tchadien », exhorte-t-il.

 

Stanyslas Asnan