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«Nous avons perdu beaucoup des camarades, nous les avons enfuit sous le sable. Dans cette condition imaginez-vous, nous ne pouvons-nous permettre de trahir la mémoire de nos camarades », Ngueto Djarangar

«Nous avons perdu beaucoup des camarades, nous les avons enfuit sous le sable. Dans cette condition imaginez-vous, nous ne pouvons-nous permettre de trahir la mémoire de nos camarades », Ngueto Djarangar 1

Alors que le collectif des ex-détenus et graciés des évènements du 20 octobre organise une cérémonie de remerciement et de reconnaissance au président de transition, le président de l’Association pour la défense des libertés et droits des victimes Ngueto Djarangar dénonce une manipulation.

Pour Ngueto Djarangar ce qui s’est passé au palais des arts et de la culture est un non évènement. « Ce qui s’est passé, ce n’est pas de l’organisation, mais c’est la désorganisation totale. Nous ne pouvons et nous ne devons accepter cette manière dont les choses sont en train de passer », a-t-il dénoncé.  Pour lui, l’urgence n’est pas d’aller rencontrer le gouvernement. «Pour nous, l’urgence actuelle c’est de faire en sorte que ceux qui croupissent encore en prison puissent être mise en liberté au même pied d’égalité que nous», réclame-t-il.

Le président de l’association pour la défense des liberté et droits des victimes dit rencontrer, le gouvernement et profiter de sa grâce que si seulement ses camarades restés en prison soient effectivement mis en liberté.

Il conclut qu’il y a des manipulations. «Nous disons que nous avons perdu beaucoup des camarades, nous les avons enfuit sous le sable. Dans cette condition imaginez-vous, nous ne pouvons-nous permettre de trahir la mémoire de nos camarades. Nous serons prêt a rencontré quiconque lorsque les conditions seront normales ».

Nguelsou Balgamma