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La prospérité économique reste un véritable leurre au Tchad

La prospérité économique reste un véritable leurre au Tchad 1

Le premier ministre de transition Saleh Kebzabo a rencontré les opérateurs économiques, ce 03 juin 2023 pour échanger sur le climat des affaires au Tchad qui marche peu ou pas. Ces échanges ont pour objectif de dissiper les obstacles et réfléchir sur une dynamique pouvant permettre de relancer l’économie tchadienne.

Très pressés pour prendre la parole, ces opérateurs économiques trouvent cette opportunité pour relever les difficultés auxquelles ils font face et aussi égrainer un chapelet des doléances au Premier ministre Saleh Kebzabo. Pour Bichara Doudoua, président du Patronat tchadien, « il y a des obstacles qui rendent de plus en plus difficile l’exercice des activités économiques. La question fiscale sur nos entreprises, le dédouanement, la fraude, la concurrence déloyale, la corruption, le retard de paiement des factures des opérateurs économiques, etc. », relève-t-il. En effet, L’économie du Tchad dépend de la situation sociopolitique, c’est pourquoi au Tchad, les conflits armés qu’a connu le Tchad ont eu un effet dévastateur sur l’assiette économique. Malgré les efforts constatés au niveau des opérateurs économiques qui sont les premiers en matière de création de l’emploi, le Tchad tangue et le climat des affaires n’est pas prometteur. Selon le premier Ministre Saleh Kebzabo, « le gouvernement a pris quelques initiatives cette année pour essayer autant que possible pour que les prix diminus. Je suis venus ici avec plusieurs interrogations, la première est pourquoi jusqu’à aujourd’hui nous sommes toujours dans le système d’importation des produits, pourtant il y a des possibilités de développer des grandes chaînes de productions locales », s’interroge-t-il. Voulant crée le climat de confiance entre les opérateurs économiques et les partenaires financiers, le chef du gouvernement Saleh Kebzabo rassure ces derniers que les réflexions seront menées pour relancer les affaires.

Notons que les différents secteurs notamment : le numérique, les transites, l’import-export, le transport, la télécommunication, banque et assurance, ont tous demandé au gouvernement de revoir sa copie afin d’assainir le climat des affaires au Tchad pour le bien-être de la population.

Makine Djama