Economie

Les douaniers tchadiens formés en renseignements et analyse des risques

Les douaniers tchadiens formés en renseignements et analyse des risques 1

Le représentant du directeur général des douanes et des droits indirects, Abakar Annour a procédé à l’ouverture de l’atelier national  de formation sur le renseignement douanier et l’analyse des risque ce 22 mai 2023.

Cet atelier de formation  sur le renseignement douanier et l’analyse des risques vise à arrimer aux standards de l’heure avec davantage des exigences des facilitations et même de manière plus ambiante les menaces sécuritaires,  qui sont entre autres le terrorisme, la contrefaçon, du piratage,  du trafic des faux médicaments etc, a indiqué le directeur du bureau régional de liaison chargé du renseignement pour l’Afrique centrale et les grands lacs, Njoya Njimoluh Ibrahim.

Selon lui, dans la mesure où l’échange d’informations et de renseignements constituent l’un des piliers de la stratégie de l’Omd,  en matière de lutte contre la  fraude. L’organisation a créé  un bureau mondial de renseignement qui comprend actuellement 11 bureaux couvrant les 6 régions de l’Omd. «L’analyse des données ne sont   plus des données rébarbative. Nos administrations douanières sont plus que jamais appelées à mutualiser leurs efforts à travers des informations  et des renseignements par les moyens rapides et notamment l’échange sécurisée  », précise t-il  avant de souligner que, «   Tout au long de nos semaines à travers, nos modules,  il a été  question, de délimiter la frontière entre l’information et le renseignement, les enjeux aussi bien que l’impact de ce dernier, la pertinence des outils qui servent à collecter , de traiter et diffuser le renseignement, leurs utilisation en vue d’une meilleure analyse et gestion de risque par le top management pour une prise de décision efficiente ».

C’est  pour la deuxième fois que le Tchad  bénéficie d’une session de formation portante sur le renseignement et l’analyse des risques, rappelle, le  représentant du directeur général des douanes et des droits indirects Abakar Annour. «  La première session s’était déroulée en octobre 2017. Aucun autre pays membre de l’organisation mondiale des douanes n’a eu le privilège d’abriter plus d’une session de cette nature », indique t-il.

Pour lui, désormais, toute saisie douanière doit être immédiatement notifiée au correspondant national en vue de son introduction dans la base de données. « Le renseignement et l’analyse des risques ne sont pas des activités accessoires , ils ne sont pas facultatifs. Ils sont, au contraire, au cœur des autres activités des douanes du 21ème  siècle », précise Abakar Annour.

D’après lui, avec l’augmentation exponentielle du volume des échanges et du nombre de voyageurs, il n’est plus possible pour les services des douanes de contrôler comme par le passé chaque cargaison, chaque moyen de transport, chaque passager au risque de pénaliser l’économie. Raison pour laquelle les douanes modernes privilégient les contrôles sélectifs basés sur le renseignement et le ciblage au détriment du contrôle exhaustif souvent peu efficace.

Lobey Bab Sidick