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Les Ndjaménois addicts aux « tournes-dos »

Les Ndjaménois addicts aux « tournes-dos » 1


À N’Djamena ont les retrouve dans presque tous les abords des routes et des carrefours . Ces   mini restaurant de fortune, appelés «tournes-dos », sont des business florissants pour leurs propriétaires.

Il est 6 heures, à  la rue 40 mètre, non loin de la chaussée , maman Rakhié la cinquantaine   détentrice d’un « tourne-dos », s’active avec ses 2 filles à installé les nattes, tables et bancs.« j’ai débuté ce commerce il y’a 7 ans. Au départ je n’étais pas assez connu. Petit à petit je me suis fais une  clientèle fidèle . En une journée je peux servir plus de 50 clients. Je ne me plains pas,  mon business se porte bien », raconte-t-elle.

Pour  satisfaire ces  clients au quotidien qui sont principalement les travailleurs, élèves ou étudiants, la quinquagénaire informe qu’il  y’a des préalables.  Notamment , se lever, tôt, nettoyer son lieu de travail et apprêter tous les ingrédients nécessaires à la préparation des repas . « je dois tout apprêter avant  que les premiers clients n’arrivent. J’arrive ici chaque matin à  5h30mn, avec certains plats déjà cuisinés à la maison que je réchauffe avant de servir aux clients. Et les autres plats  je les prépares ici. En cuisinant, il  faut être méticuleux et respecter rigoureusement les mesures d’hygiène, parce que si tu es sale tu risque de perdre tes clients », raconte-t-elle.

Considéré comme un sauveur pour la plupart des consommateurs, les plats cuisinés  dans le « tourne-dos » de Maman Rakhié sont disponibles à partir de 150 fcfa  et 1500 fcfa pour les plus coûteux. Ces prix abordables et  à la porte de tous, font que de nombreuses personnes n’hésitent pas à devenir des adeptes de ce restaurant de fortune, pour  satisfaire leurs papilles gustatives.  « Cela fait au moins 2 ans que mes amis et moi , nous  venons ici. Les repas sont savoureux et moins chères . Tu viens tu passe ta commande et en moins de 5 minute tu as déjà ton plat que tu  peux manger », témoigne un client.

Selon Garba manœuvre dans un chantier,  dans les  « tournes-dos », il y’a moins de protocole et cela permet de gagner du temps.  « La pause chez nous ne dure  pas longtemps . C’est  juste 30 minutes. Du coup, il faut se dépêcher pour manger. C’est pour cela que je préfère venir dans les  « tournes-dos », les services sont plus rapide et il y’a  moins  de protocole à suivre », remarque-t-il.

Kedaï Edith